Elève qui pleure en fin de leçon

Que faire quand un élève pleure en leçon de conduite ? 
Je recherche des solutions afin d'éviter que des élèves pleurent à la fin de la leçon de conduite. J'ai remarqué qu'il s'agissait de jeune fille 16/17 ans en AAC.
Je ne crie pas dessus, je les "engueule" pas. Je dit juste ce qui ne va pas dans leur conduite, leur erreur. 
Est ce que je suis trop direct, franc ?

Est ce la génération d'aujourd'hui ?
Est ce une question de personnalité de l'élève ? introvertie, peu de confiance en eux, peu motivé...
Est ce une question de "feeling" entre l'élève et le moniteur ?

Que faire lorsque les parents viennent en discuter directement au patron sans vous en parler avant ?

Merci pour vos réponses et conseils car je me sens désemparé.

Déjà il est important en début de cours de voir où en est moralement l'élève. 
Je demande toujours "ça va" en rentrant dans la voiture.
Ensuite analyser comportement pendant leçon. Puis toujours amené du positif.
Mais ça n'empêche que des fois certains élèves évacuent "la pression" ainsi.

Bonjour, une fois en stage bepecaser j'étais aux doubles commandes pour essayer , et une maman qui faisait du perfectionnement à craqué, j'étais sûrement trop direct.. Mais d'un autre côté c'est les nerfs qui lâchent pour certains, ou le sentiment de ne pas y arriver pour d'autres.. D'où l'importance de trouver du positif même si c'est dur parfois. Tu enseignes depuis quand ? Ne te laisse pas abattre ce n'est pas grand chose

Merci pour vos messages

Mais le problème se pose quand votre patron ne vous fait plus confiance car il a peur de perdre de la clientèle. De plus cette clientèle est composée de personne qu'il connaît depuis longtemps.

Ce qui m’énerve le plus,  c'est lorsque l’élève ou les élèves vont pleurer ou avoir de grande difficulté avec "le moniteur patron", les apprentis conducteurs ne vont pas faire tout un scandale.

Et pourquoi les parents ne viennent pas me parler directement du problème avec leur enfants.

J'en ai quelques unes qui se sont mises à pleurer. Ce sont toujours des filles.Je pense que c'est plus une question de personnalité.
Je suis assez cool comme enseignante. Je ne crie pas, je m'énerve rarement. A vrai dire, je trouve même que je suis trop gentille avec eux.
Donc on ne peut pas dire que ces élèves pleurent parce que je leur hurle après. 

Généralement, ce sont des jeunes filles qui sont d'apparences toutes gentilles, fragiles, qui n'ont pas confiance en elles, ne supportent pas l'échec et se mettent toutes seules la pression, d'où le fait qu'elles craquent. Enfin, je pense.

En ce qui concerne le fait que les parents viennent discuter avec le patron sans venir te voir, pourquoi ne pas prendre l'initiative de contacter ou de demander à parler avec les parents avant que ceux ci ne viennent voir le patron ? Et aussi, il faut en parler au patron avant.

moi aussi, ça m'arrive de temps en temps... meme si je fais tout pour pas que ça arrive, parce des fois, on sent les larmes venir chez les élèves très émotifs, ou qui se mettent une super pression..
quand c'est parti pour le gros chagrin, je propose des mouchoirs... toujours un paquet dans la voiture!
et j'avouerai aussi, que je ne sais plus trop où me mettre tellement j'ai peur qu'on croit que je matyrise les élèves!

Ca peut être une accumulation de beaucoup de choses... c'est pas forcément que la conduite. J'ai eu des élèves qui ont pleuré. Mais en discutant avec eux tu te rends compte qu'ils ont des pb à coté qui les font craquer. Parfois juste en parler ça peut faire du bien à l'élève.

Oui c’est vrai. Après ça dépend de l’élève et du problème. Mais rester très neutre lorsqu’ils se plaignent de leurs parents. Ne jamais prendre parti. Tout est répété à la maison, sorti du contexte et souvent déformé.

Pas faux

Moi ça m'arrivais souvent mdr. Vous allez me prendre pour un dictateur...
J'ai compris et appris beaucoup de choses avec notre métier.
Déja les élèves pensent que çà va être magique et donc plutôt simple.
Donc quand il font face au difficultés moralement c'est un sacré échec !
Ensuite le cumul des remarques que l'on va faire et surtout leur concentrations qui ne sera pas sur nos consignes mais la peur des autres. Du coup on intervient verbalement ou physiquement, encore un échec... A cela on rajoute leur soucis de la vie, les heures de conduites qui défilent et bien évidemment l'argent !!
Donc j'ai trouvé un moyen très simple, déjà je prend du recul sur la situation, je propose un mouchoir et lui demande de sortir prendre l'air seul quelque seconde. Ensuite je lui explique quand elle regarde tel danger elle ne voit pas tous les autres gros dangers que moi je vois. Ensuite l'argent c'est pas MON PROBLEME je suis enseignant pas banquier ni comptable. si c’était gratuit je t'aurais donné le même nombre d'heure voire plus prcq tu en as besoin..
et les projeté dans leur vie futur.
" tu sais tu va avoir tes enfants, tes neveu et nièces, la route c'est dangereux alors imagine tu n'as pas suffisamment de connaissance pour faire face ? tous ça pour 500euros même 1000euros, c'est même pas le prix de la voiture dans laquelle tu es...
Il y a toujours des gens fort et moin fort mentalement, MAIS N'OUBLIEZ PAS UNE CHOSES NOUS SOMMES DES ENSEIGNANT !!! Donc il faut leur apprendre à prendre confiance en soi, y a un travail éducative.

Bonsoir
Perso je leur dit qu'ils vont y arriver car ils s'appliquent. Ils me font oui avec un hochement de tête et je pèse bien mes mots paf la suite.

Bonjour,
J'ai eu quelques cas similaires aussi et effectivement ce sont de jeunes filles en AAC. J'ai pu remarquer qu'elle n'était pas suffisamment matures et confiantes pour rouler. Surtout que les parents les poussaient. Donc elles venaient apprendre les rudiments de la conduite à contrecœur.

Pour m'assurer que ce n'était pas ma pédagogie mon comportement qui n étaient pas adapté, j'en ai parlé aux collègues et on a tourné. Il s'est passé la même chose. Rassurée.

Mais bof bof les leçons... J'ai une élève qui ne faisait que chouiner ! On apprenait le démarrage arrêt dans un endroit calme. Tout était expliqué. Je lui montre les différentes causes de calage. Et à la première petite secousse, elle s'est mise à pleurer en silence et en continu. Forcément je me suis arrêté et je lui ai demandé ce qui se passait, elle ne me parlait pas ! Le malaise ! Forcément je lui demande si elle avait des soucis et si elle faisait toujours comme ça. Elle m'a affirmé que oui. Je lui ai dit qu'il fallait faire un effort et qu'on allait faire en sorte que les leçons soient agréables ou bien parler à ses parents. J'ai eu beau mettre la musique c'était pareil et le pire c'est que je lui ai assuré qu'elle se débrouillait pas trop mal ce qui était vrai.

2h avec des coupures et une gamine en pleurs avec les gens qui ne faisaient que me regarder. J'avais trop honte, on aurait dit que je lui criais dessus et que je la battais 🫨🫨🫨

Un collègue a repris derrière moi et ça a été la même chose. Une petite dépressive. Obligé de faire avec. J'aurais été ma boss j'aurais appelé les parents.

Un supplice ‍