lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
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pacermaniac
maellys
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lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Mer 24 Oct - 5:54
Voilà après concertation avec Pacermaniac, nous avons décidé de publier ce mail que j'ai reçu hier soir. Je pense nécessaire qu'il soit lu de tous, mais je souhaite que cela ne parte pas dans tous les sens. Et chacun à le droit de penser ce qu'il veut.... à bon entendeur ! bonne lecture
construire Une proposition alternative…
La volonté
régionale s’inscrit dans une politique de facilitation de la mobilité des
jeunes dans un milieu très rural dans lequel les moyens de déplacement
collectifs restent insuffisants voire inexistants. Outre le financement depuis
plusieurs années de la totalité de la formation (théorique et pratique) aux
jeunes obtenant un CAP ou un BEP, la Région et les départements sont souvent
intervenus sur le financement des formations à destination des publics les plus
fragiles (bénéficiaires du RSA par exemple). C’est depuis de nombreuses années
un axe prioritaire de la politique régionale qui vise à aider les familles à
financer l’accès à la formation en vue de l’obtention du permis de conduire, poste budgétaire qui
est considéré comme important pour de nombreuses familles modestes, car
appréhendé jusqu’à ce jour comme une dépense de consommation et non comme celle
d’un investissement.
… Qui prend en compte les intérêts de la
Région
Les
problématiques de mobilité, et de mobilité durable, sont depuis plusieurs
mandatures au centre des préoccupations de l’exécutif régional. Ainsi, pour
diverses raisons, et notamment la nécessaire préservation du tissu industriel
régional, la Région s’est également très fortement impliquée dans le
développement des modes de transport alternatifs. Ainsi, plusieurs sites de
production de véhicules électriques ont vu le jour, et l’administration
régionale en est équipée.
Cette forte
sensibilité au développement durable doit, de notre point de vue, s’exprimer
également d’un point de vue social. Ainsi, préserver la vie des jeunes en leur
permettant de passer sans dommage la période à haut risque que constitue
l’accès aux engins motorisés pendant l’adolescence et le début de la vie
d’adulte, doit être un objectif pour la Région Poitou-Charentes.
Dès lors, il
est indispensable de proposer à la réflexion de la Présidente de la Région une
stratégie globale, s’appuyant sur l’ensemble des connaissances et expériences
menées en France et en Europe, depuis deux décennies, et qui ont démontré que,
oui, former des jeunes en leur donnant les clés d’une conduite sûre, apaisée et
respectueuse des autres et de l’environnement, c’est possible et
« payant ». Et que la Région Poitou-Charentes peut être à la pointe
de ce combat en devenant un exemple.
Dès lors, nous
souhaitons vous proposer plusieurs pistes de réflexions.
… Qui s’appuie sur des constats
recurrents et probants.
Cette
réflexion s’articule autour de quelques axes principaux :
·
Depuis sa création, l’apprentissage
anticipé de la conduite, et sa phase de conduite accompagnée, constitue une des
meilleures offres en matière de prévention des accidents chez les jeunes
(réf : enquête Macif.) Elle permet également d’obtenir des résultats plus
que satisfaisants en matière de réussite aux épreuves du permis de conduire
(réf : statistiques résultats).
·
L’éducation routière fait bien
partie du « bagage culturel » indispensable à tout jeune, et le
prépare à son futur de citoyen usager de la route. L’éducation routière intègre
des thématiques diverses concernant les attitudes et comportement dont la
connaissance des règles du Code de la Route, ainsi que des connaissances
permettant de mieux appréhender la conduite routière. Ces connaissances
« transverses » peuvent être d’excellents supports pour les
enseignements dans de nombreuses matières des programmes des lycées. D’ailleurs
présentes dans les instructions ministérielles, elles sont largement enseignées
dans les écoles primaires et les collèges, mais peu mises en œuvre dans les
pratiques scolaires des lycées (réf : Eduscol).
·
Toutes les études européennes et
françaises démontrent en matière d’apprentissage de la conduite, l’importance
d’une cohérence et d’une simultanéité entre les enseignements théoriques et
pratiques. Cela garantit compréhension et intégration des règles.
·
L’absence de mise en
« pratique » rapide provoque une déperdition des connaissances
acquises. Cette situation sera d’autant plus réelle que le jeune et ses
parents, pour diverses raisons, décideront de différer les enseignements
pratiques. Nous sommes donc devant un risque grave de diminution des
compétences finales des jeunes, et il y a fort à penser qu’au final, la
formation pratique soit allongée, et donc le coût plus élevé.
Dès lors, un
cadre général définissant un projet ambitieux et un plan d’action précis peut
être proposé à la Région afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs. Ce
plan devra intégrer les réponses aux axes vus précédemment, en donnant aux
écoles de conduite un rôle prépondérant et moteur, dans une logique de
délégation de service public (utilité sociale), mais en intégrant bien sûr les
lycées dans des partenariats constructifs.
Et qui met les jeunes au centre des
préoccupations des acteurs
Nous proposons
que l’axe de communication de la Région Poitou-Charentes se centre sur un
objectif ambitieux :
Cette
communication, et les actions mises en place et qui en découlent, mettront en
évidence la volonté régionale de prendre à bras le corps un problème de santé
publique que représente la sécurité routière et qui reste aujourd’hui un enjeu
social particulièrement important. Est-il utile de rappeler ici que la
mortalité routière reste la première cause de mortalité des jeunes adultes, et
qu’elle présente des caractéristiques très particulières qui ont fait parler à
une époque de « bilan de guerre ». En effet, elle touche
prioritairement les jeunes de sexe masculin, actifs ou futurs actifs
(réf : statistiques SR).
Dès lors, dans
l’esprit de tous, il s’agit plus seulement de faciliter l’accès au permis de
conduire et à la mobilité chez les jeunes en prenant en charge les
enseignements théoriques, mais de faire en sorte que de par la qualité des
formations, un résultat durable en matière de sinistralité soit atteint. Ce
n’est plus un positionnement uniquement économique, mais l’expression de la
préoccupation d’un exécutif qui se soucie du devenir de la jeunesse de sa
Région qui ne doit plus obérer son avenir par des comportements inadaptés sur
les routes.
La mobilisation d’acteurs multiples
sur ce projet d’avenir.
Au travers
d’un grand plan régional, plusieurs conventions sont mises en place entre des
acteurs très différents, mais qui ont tous un rôle à jouer dans ce projet ambitieux.
Ainsi, afin de
palier le reproche très fréquemment fait à la conduite accompagnée d’être
réservée à des jeunes dont les parents sont fortement impliqués dans
l’éducation de leurs enfants, il nous paraît indispensable qu’un service
« d’accompagnateurs relais » soit mis en place et vienne compléter ou
compenser celui de parents peu ou pas disponibles . Géré à partir d’une
plateforme de service, celle-ci permettrait que des accompagnateurs bénévoles
puissent assurer des temps d’accompagnement.
Des expériences
allant dans ce sens ont été menées, et la mobilisation des jeunes
retraités dans ce domaine a toujours été exemplaire. Nous ne reviendrons pas
sur les immenses bénéfices de cette transmission intergénérationnelle. Les
jeunes aux mêmes, ayant bénéficié du dispositif dans les années précédentes,
peuvent assurer (avec 5 ans de permis) des accompagnements au profit de leurs
cadets, en étant encadrés par des professionnels de l’éducation et de la
sécurité routière.
Par ailleurs, d’autres acteurs méritent
également d’être associés à un projet d’une telle ambition.
La Région a
toujours souhaité promouvoir le développement de la voiture électrique. Les
investissements et les efforts réalisés dans ce domaine avec le soutien par
exemple de la MIA en sont une évidente illustration. Dès lors, et surtout avec
les jeunes générations, il nous semble indispensable de mettre à disposition
des familles, et des accompagnateurs bénévoles, des véhicules électriques en
auto-partage. L’accès à ces véhicules pourrait permettre à partir de la
plate-forme précitée la réalisation
d’actions de transports solidaires.
En tout état
de cause, des solutions existent afin de faire de ce projet un cas d’école
regardé des quatre coins de la France.
Ainsi, dans
des délais courts permettant une première communication sur le sujet,
conventionnement tripartite au minimum entre la Région, les lycées (rectorat),
et les écoles de conduite (au travers de leurs organisations professionnelles)
fixant le cadre général du projet.
Concrètement ?
Le Région
décide la mise en place d’un projet ambitieux afin de favoriser l’accès à la
mobilité des jeunes par un « Pass Conduite » !
1)
Le « Pass Conduite AAC»
est délivré systématiquement à tous les lycéens et privilégie une formation
s’inscrivant dans la durée. Il fera l’objet, au cours des différents
apprentissages, de validations dont la première sera une évaluation tenant
compte de l’ASSR2.
La formation s’effectue dans le
cadre de la filière conduite accompagnée (éventuellement aménagée pour les
lycéens proches des 18 ans, au moins les premières années) conditionnant l’aide
financière de la Région, jusqu’à l’obtention du permis, voire pendant la durée
du permis probatoire (dont la fin déclencherait la fin de financement par la
région par exemple) pour tous les jeunes à partir de 16 ans.
2)
Interventions croisées
partenariales (lycée/école de conduite et éventuellement commune/communauté de
communes) et participation possible à des projets montés en commun (projet
d’école, initiative locale, etc.) à l’initiative des partenaires.
Il faut, dans le cadre des
projets d’établissement, permettre la mise en place de projets éducatifs
inscrivant le rôle « citoyen » de tout usager de la route. A cet
égard, nous pourrions réfléchir à la possibilité d’intégrer dans les établissements
qu’ils soient scolaires ou écoles de conduite, des jeunes sans emploi qui
envisageraient un projet dans les métiers de l’enseignement de la conduite, au
travers de contrats d’insertion, de jeunes en service civique, voire même sous
contrats d’avenir.
Ces «Assistants d’éducation
routière » jeunes, ayant eux-mêmes un projet professionnel tourné vers
l’éducation et la sécurité routière, auraient
pour rôle, celui d’animateur/répétiteur. Leur travail porteraient sur la
révision de certains concepts ou éléments règlementaires abordés en formation,
l’accompagnement des jeunes lycéens engagés dans l’apprentissage de la
conduite, mais aussi de partager leur expérience de passager actif, ainsi que
la mise en œuvre d’actions de prise de conscience sur le risque routier en
collaboration avec les élèves en cours de formation. On peut également
envisager leur confier la gestion des temps « d’auto partage » qui
faciliteront la réalisation de la conduite accompagnée.
La mise en place « d’Assistants
d’éducation routière » dans les lycées et écoles de conduite, pourrait
permettre une très grande fluidité dans la transmission des informations, et
également d’assurer l’élaboration de projets de ce type.
3)
Montage de passerelles
pédagogiques entre les programmes d’éducation routière de l’Education Nationale
et le Référentiel national des écoles de conduite (Référentiel pour l’Education
à un Mobilité Citoyenne).
C’est dans ce cadre que la
formation préparant aux épreuves théoriques générales fait son entrée dans les
établissements scolaires. Au travers des programmes scolaires existants, sans
avoir besoin de temps d’enseignement spécifiques (grâce à la mixité des
programmes ci-dessus), il est possible d’apporter de nombreuses connaissances
indispensables à une saine intégration des règles, et d’une modification
durable des comportements. Dès lors, les contenus développés en école de
conduite paraîtront comme une continuité de ce qui est appris dans le système
scolaire. Ainsi, les temps de formation en école de conduite pourront être
légèrement réduits ou consacrés à des aspects plus spécifiques de l’usage de la
route.
4)
Ecriture d’une Charte Régionale à
partir de la charte qualité « permis à un euro ».
Les enjeux sociaux et économiques
du projet nécessitent une approche qualitative affirmée. Dès lors, l’ensemble
des participants doit souscrire à des obligations de moyens et de méthodes.
C’est bien évidemment le cas des écoles de conduite, qui devront s’engager sur
le respect d’une charte qualité dont les principales caractéristiques pourront
s’inspirer de la charte « permis à un euro », rendue sensiblement
plus exigeante pour ce qui concerne notamment les pratiques pédagogiques.
C’est également avec l’aide de la
Région que nous pourrons mettre en place une dynamique de coopération entre les
établissements d’enseignement de la conduite qui adhéreront à cette charte, dès
lors qu’elles auront pris la mesure de l’ambition du projet, et que des
garanties économiques leur auront été données.
5)
Conventionnement des écoles de
conduite avec la Région au travers d’une délégation de service d’utilité
sociale.
Le conventionnement liant la
Région avec les écoles de conduite ne peut pas reposer que sur des modalités
financières. Il est indispensable que le Région s’inscrive là aussi dans une
relation durable, en reconnaissant aux écoles de conduite une délégation de
service public, mais surtout d’utilité sociale. L’existence d’une SCIC sur le
territoire, qui a déjà su mobiliser les écoles de conduite de la Région dans le
cadre d’un projet piloté par l’URCAM, et sur un projet proche mais plus
ambitieux initié par le département des Deux-Sèvres, peut être un atout, au
moins au travers d’un transfert d’expérience. Cela démontre notamment la
capacité de la profession à travailler en commun quand il s’agit de s’inscrire
dans un projet ambitieux, au service des
citoyens d’une collectivité.
6)
Création d’un
« chéquier » ou « compte formation » pour chaque lycéen et
pouvant aller jusqu’au financement complet en fonction des profils.
Nous pensons que le financement
« direct » de tout ou partie de la formation par la Région est un
point qui doit être modulé. Il nous paraît qu’en premier lieu, la mise d’une
condition de ressources est indispensable. De plus, la participation de la
Région devrait être conditionnée à une logique de « récompense » face
à des efforts fournis par le jeune (passage en classe supérieure, réussite à
des examens). Enfin, nous proposons la mise en place d’un
« chéquier » ou d’un « compte formation permis de conduire »
qui serait alimenté par diverses sources. La région d’une part, sous forme de
subventions directes, mais aussi éventuellement d’abondement sur d’autres
sources. Ainsi, ce compte recevrait les fonds venant des mairies subventionnant
dans le cadre des « bourses au permis », des versements volontaires
des jeunes ou de leurs parents, de sommes gagnées par les jeunes eux-mêmes lors
d’opérations diverses. Il nous semble utile d’ouvrir ce compte dès l’entrée au
collège, afin de placer la formation au permis de conduire en perspective d’un
parcours, tant financier, que social. Il serait donc intéressant d’étudier dans
quel cadre pourrait se faire la mise au point d’un tel outil d’épargne
« ciblé ». Sans doute qu’une première discussion avec les
établissements bancaires et financiers ayant déjà agi dans ce domaine ouvrirait
des pistes.
7)
Financement assuré par la région
au démarrage, avec possibilités de financements croisés par la suite.
La procédure actuelle en place à la région pour le
financement du permis, pourrait être étendue à tous les lycéens par une aide
allant jusqu’à 250/300€ moyennant une réussite au premier coup à l’Epreuve de
Théorie Générale
On voit que si le financement de
l’opération repose initialement sur le Conseil Régional, il est tout à fait
envisageable par la suite de faire intervenir d’autres ressources potentielles.
Ce dispositif doit être en effet avant tout un outil au service de l’accès à la
mobilité et à la citoyenneté automobile.
Nous pensons, qu’une
réflexion sur l’accès au premier véhicule (achat ou droit d’usage) devrait faire partie de ce projet. La Région pourrait ainsi
proposer un label à la profession de la vente et de la réparation automobile
s’engageant à proposer à la vente des véhicules « sûrs » et des
prestations de révision de sécurité encadrés
construire Une proposition alternative…
La volonté
régionale s’inscrit dans une politique de facilitation de la mobilité des
jeunes dans un milieu très rural dans lequel les moyens de déplacement
collectifs restent insuffisants voire inexistants. Outre le financement depuis
plusieurs années de la totalité de la formation (théorique et pratique) aux
jeunes obtenant un CAP ou un BEP, la Région et les départements sont souvent
intervenus sur le financement des formations à destination des publics les plus
fragiles (bénéficiaires du RSA par exemple). C’est depuis de nombreuses années
un axe prioritaire de la politique régionale qui vise à aider les familles à
financer l’accès à la formation en vue de l’obtention du permis de conduire, poste budgétaire qui
est considéré comme important pour de nombreuses familles modestes, car
appréhendé jusqu’à ce jour comme une dépense de consommation et non comme celle
d’un investissement.
… Qui prend en compte les intérêts de la
Région
Les
problématiques de mobilité, et de mobilité durable, sont depuis plusieurs
mandatures au centre des préoccupations de l’exécutif régional. Ainsi, pour
diverses raisons, et notamment la nécessaire préservation du tissu industriel
régional, la Région s’est également très fortement impliquée dans le
développement des modes de transport alternatifs. Ainsi, plusieurs sites de
production de véhicules électriques ont vu le jour, et l’administration
régionale en est équipée.
Cette forte
sensibilité au développement durable doit, de notre point de vue, s’exprimer
également d’un point de vue social. Ainsi, préserver la vie des jeunes en leur
permettant de passer sans dommage la période à haut risque que constitue
l’accès aux engins motorisés pendant l’adolescence et le début de la vie
d’adulte, doit être un objectif pour la Région Poitou-Charentes.
Dès lors, il
est indispensable de proposer à la réflexion de la Présidente de la Région une
stratégie globale, s’appuyant sur l’ensemble des connaissances et expériences
menées en France et en Europe, depuis deux décennies, et qui ont démontré que,
oui, former des jeunes en leur donnant les clés d’une conduite sûre, apaisée et
respectueuse des autres et de l’environnement, c’est possible et
« payant ». Et que la Région Poitou-Charentes peut être à la pointe
de ce combat en devenant un exemple.
Dès lors, nous
souhaitons vous proposer plusieurs pistes de réflexions.
… Qui s’appuie sur des constats
recurrents et probants.
Cette
réflexion s’articule autour de quelques axes principaux :
·
Depuis sa création, l’apprentissage
anticipé de la conduite, et sa phase de conduite accompagnée, constitue une des
meilleures offres en matière de prévention des accidents chez les jeunes
(réf : enquête Macif.) Elle permet également d’obtenir des résultats plus
que satisfaisants en matière de réussite aux épreuves du permis de conduire
(réf : statistiques résultats).
·
L’éducation routière fait bien
partie du « bagage culturel » indispensable à tout jeune, et le
prépare à son futur de citoyen usager de la route. L’éducation routière intègre
des thématiques diverses concernant les attitudes et comportement dont la
connaissance des règles du Code de la Route, ainsi que des connaissances
permettant de mieux appréhender la conduite routière. Ces connaissances
« transverses » peuvent être d’excellents supports pour les
enseignements dans de nombreuses matières des programmes des lycées. D’ailleurs
présentes dans les instructions ministérielles, elles sont largement enseignées
dans les écoles primaires et les collèges, mais peu mises en œuvre dans les
pratiques scolaires des lycées (réf : Eduscol).
·
Toutes les études européennes et
françaises démontrent en matière d’apprentissage de la conduite, l’importance
d’une cohérence et d’une simultanéité entre les enseignements théoriques et
pratiques. Cela garantit compréhension et intégration des règles.
·
L’absence de mise en
« pratique » rapide provoque une déperdition des connaissances
acquises. Cette situation sera d’autant plus réelle que le jeune et ses
parents, pour diverses raisons, décideront de différer les enseignements
pratiques. Nous sommes donc devant un risque grave de diminution des
compétences finales des jeunes, et il y a fort à penser qu’au final, la
formation pratique soit allongée, et donc le coût plus élevé.
Dès lors, un
cadre général définissant un projet ambitieux et un plan d’action précis peut
être proposé à la Région afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs. Ce
plan devra intégrer les réponses aux axes vus précédemment, en donnant aux
écoles de conduite un rôle prépondérant et moteur, dans une logique de
délégation de service public (utilité sociale), mais en intégrant bien sûr les
lycées dans des partenariats constructifs.
Et qui met les jeunes au centre des
préoccupations des acteurs
Nous proposons
que l’axe de communication de la Région Poitou-Charentes se centre sur un
objectif ambitieux :
« Zéro Tué sur la route chez les jeunes de
Poitou-Charentes ! ».
Poitou-Charentes ! ».
Cette
communication, et les actions mises en place et qui en découlent, mettront en
évidence la volonté régionale de prendre à bras le corps un problème de santé
publique que représente la sécurité routière et qui reste aujourd’hui un enjeu
social particulièrement important. Est-il utile de rappeler ici que la
mortalité routière reste la première cause de mortalité des jeunes adultes, et
qu’elle présente des caractéristiques très particulières qui ont fait parler à
une époque de « bilan de guerre ». En effet, elle touche
prioritairement les jeunes de sexe masculin, actifs ou futurs actifs
(réf : statistiques SR).
Dès lors, dans
l’esprit de tous, il s’agit plus seulement de faciliter l’accès au permis de
conduire et à la mobilité chez les jeunes en prenant en charge les
enseignements théoriques, mais de faire en sorte que de par la qualité des
formations, un résultat durable en matière de sinistralité soit atteint. Ce
n’est plus un positionnement uniquement économique, mais l’expression de la
préoccupation d’un exécutif qui se soucie du devenir de la jeunesse de sa
Région qui ne doit plus obérer son avenir par des comportements inadaptés sur
les routes.
La mobilisation d’acteurs multiples
sur ce projet d’avenir.
Au travers
d’un grand plan régional, plusieurs conventions sont mises en place entre des
acteurs très différents, mais qui ont tous un rôle à jouer dans ce projet ambitieux.
Ainsi, afin de
palier le reproche très fréquemment fait à la conduite accompagnée d’être
réservée à des jeunes dont les parents sont fortement impliqués dans
l’éducation de leurs enfants, il nous paraît indispensable qu’un service
« d’accompagnateurs relais » soit mis en place et vienne compléter ou
compenser celui de parents peu ou pas disponibles . Géré à partir d’une
plateforme de service, celle-ci permettrait que des accompagnateurs bénévoles
puissent assurer des temps d’accompagnement.
Des expériences
allant dans ce sens ont été menées, et la mobilisation des jeunes
retraités dans ce domaine a toujours été exemplaire. Nous ne reviendrons pas
sur les immenses bénéfices de cette transmission intergénérationnelle. Les
jeunes aux mêmes, ayant bénéficié du dispositif dans les années précédentes,
peuvent assurer (avec 5 ans de permis) des accompagnements au profit de leurs
cadets, en étant encadrés par des professionnels de l’éducation et de la
sécurité routière.
Par ailleurs, d’autres acteurs méritent
également d’être associés à un projet d’une telle ambition.
La Région a
toujours souhaité promouvoir le développement de la voiture électrique. Les
investissements et les efforts réalisés dans ce domaine avec le soutien par
exemple de la MIA en sont une évidente illustration. Dès lors, et surtout avec
les jeunes générations, il nous semble indispensable de mettre à disposition
des familles, et des accompagnateurs bénévoles, des véhicules électriques en
auto-partage. L’accès à ces véhicules pourrait permettre à partir de la
plate-forme précitée la réalisation
d’actions de transports solidaires.
En tout état
de cause, des solutions existent afin de faire de ce projet un cas d’école
regardé des quatre coins de la France.
Ainsi, dans
des délais courts permettant une première communication sur le sujet,
conventionnement tripartite au minimum entre la Région, les lycées (rectorat),
et les écoles de conduite (au travers de leurs organisations professionnelles)
fixant le cadre général du projet.
Concrètement ?
Le Région
décide la mise en place d’un projet ambitieux afin de favoriser l’accès à la
mobilité des jeunes par un « Pass Conduite » !
1)
Le « Pass Conduite AAC»
est délivré systématiquement à tous les lycéens et privilégie une formation
s’inscrivant dans la durée. Il fera l’objet, au cours des différents
apprentissages, de validations dont la première sera une évaluation tenant
compte de l’ASSR2.
La formation s’effectue dans le
cadre de la filière conduite accompagnée (éventuellement aménagée pour les
lycéens proches des 18 ans, au moins les premières années) conditionnant l’aide
financière de la Région, jusqu’à l’obtention du permis, voire pendant la durée
du permis probatoire (dont la fin déclencherait la fin de financement par la
région par exemple) pour tous les jeunes à partir de 16 ans.
2)
Interventions croisées
partenariales (lycée/école de conduite et éventuellement commune/communauté de
communes) et participation possible à des projets montés en commun (projet
d’école, initiative locale, etc.) à l’initiative des partenaires.
Il faut, dans le cadre des
projets d’établissement, permettre la mise en place de projets éducatifs
inscrivant le rôle « citoyen » de tout usager de la route. A cet
égard, nous pourrions réfléchir à la possibilité d’intégrer dans les établissements
qu’ils soient scolaires ou écoles de conduite, des jeunes sans emploi qui
envisageraient un projet dans les métiers de l’enseignement de la conduite, au
travers de contrats d’insertion, de jeunes en service civique, voire même sous
contrats d’avenir.
Ces «Assistants d’éducation
routière » jeunes, ayant eux-mêmes un projet professionnel tourné vers
l’éducation et la sécurité routière, auraient
pour rôle, celui d’animateur/répétiteur. Leur travail porteraient sur la
révision de certains concepts ou éléments règlementaires abordés en formation,
l’accompagnement des jeunes lycéens engagés dans l’apprentissage de la
conduite, mais aussi de partager leur expérience de passager actif, ainsi que
la mise en œuvre d’actions de prise de conscience sur le risque routier en
collaboration avec les élèves en cours de formation. On peut également
envisager leur confier la gestion des temps « d’auto partage » qui
faciliteront la réalisation de la conduite accompagnée.
La mise en place « d’Assistants
d’éducation routière » dans les lycées et écoles de conduite, pourrait
permettre une très grande fluidité dans la transmission des informations, et
également d’assurer l’élaboration de projets de ce type.
3)
Montage de passerelles
pédagogiques entre les programmes d’éducation routière de l’Education Nationale
et le Référentiel national des écoles de conduite (Référentiel pour l’Education
à un Mobilité Citoyenne).
C’est dans ce cadre que la
formation préparant aux épreuves théoriques générales fait son entrée dans les
établissements scolaires. Au travers des programmes scolaires existants, sans
avoir besoin de temps d’enseignement spécifiques (grâce à la mixité des
programmes ci-dessus), il est possible d’apporter de nombreuses connaissances
indispensables à une saine intégration des règles, et d’une modification
durable des comportements. Dès lors, les contenus développés en école de
conduite paraîtront comme une continuité de ce qui est appris dans le système
scolaire. Ainsi, les temps de formation en école de conduite pourront être
légèrement réduits ou consacrés à des aspects plus spécifiques de l’usage de la
route.
4)
Ecriture d’une Charte Régionale à
partir de la charte qualité « permis à un euro ».
Les enjeux sociaux et économiques
du projet nécessitent une approche qualitative affirmée. Dès lors, l’ensemble
des participants doit souscrire à des obligations de moyens et de méthodes.
C’est bien évidemment le cas des écoles de conduite, qui devront s’engager sur
le respect d’une charte qualité dont les principales caractéristiques pourront
s’inspirer de la charte « permis à un euro », rendue sensiblement
plus exigeante pour ce qui concerne notamment les pratiques pédagogiques.
C’est également avec l’aide de la
Région que nous pourrons mettre en place une dynamique de coopération entre les
établissements d’enseignement de la conduite qui adhéreront à cette charte, dès
lors qu’elles auront pris la mesure de l’ambition du projet, et que des
garanties économiques leur auront été données.
5)
Conventionnement des écoles de
conduite avec la Région au travers d’une délégation de service d’utilité
sociale.
Le conventionnement liant la
Région avec les écoles de conduite ne peut pas reposer que sur des modalités
financières. Il est indispensable que le Région s’inscrive là aussi dans une
relation durable, en reconnaissant aux écoles de conduite une délégation de
service public, mais surtout d’utilité sociale. L’existence d’une SCIC sur le
territoire, qui a déjà su mobiliser les écoles de conduite de la Région dans le
cadre d’un projet piloté par l’URCAM, et sur un projet proche mais plus
ambitieux initié par le département des Deux-Sèvres, peut être un atout, au
moins au travers d’un transfert d’expérience. Cela démontre notamment la
capacité de la profession à travailler en commun quand il s’agit de s’inscrire
dans un projet ambitieux, au service des
citoyens d’une collectivité.
6)
Création d’un
« chéquier » ou « compte formation » pour chaque lycéen et
pouvant aller jusqu’au financement complet en fonction des profils.
Nous pensons que le financement
« direct » de tout ou partie de la formation par la Région est un
point qui doit être modulé. Il nous paraît qu’en premier lieu, la mise d’une
condition de ressources est indispensable. De plus, la participation de la
Région devrait être conditionnée à une logique de « récompense » face
à des efforts fournis par le jeune (passage en classe supérieure, réussite à
des examens). Enfin, nous proposons la mise en place d’un
« chéquier » ou d’un « compte formation permis de conduire »
qui serait alimenté par diverses sources. La région d’une part, sous forme de
subventions directes, mais aussi éventuellement d’abondement sur d’autres
sources. Ainsi, ce compte recevrait les fonds venant des mairies subventionnant
dans le cadre des « bourses au permis », des versements volontaires
des jeunes ou de leurs parents, de sommes gagnées par les jeunes eux-mêmes lors
d’opérations diverses. Il nous semble utile d’ouvrir ce compte dès l’entrée au
collège, afin de placer la formation au permis de conduire en perspective d’un
parcours, tant financier, que social. Il serait donc intéressant d’étudier dans
quel cadre pourrait se faire la mise au point d’un tel outil d’épargne
« ciblé ». Sans doute qu’une première discussion avec les
établissements bancaires et financiers ayant déjà agi dans ce domaine ouvrirait
des pistes.
7)
Financement assuré par la région
au démarrage, avec possibilités de financements croisés par la suite.
La procédure actuelle en place à la région pour le
financement du permis, pourrait être étendue à tous les lycéens par une aide
allant jusqu’à 250/300€ moyennant une réussite au premier coup à l’Epreuve de
Théorie Générale
On voit que si le financement de
l’opération repose initialement sur le Conseil Régional, il est tout à fait
envisageable par la suite de faire intervenir d’autres ressources potentielles.
Ce dispositif doit être en effet avant tout un outil au service de l’accès à la
mobilité et à la citoyenneté automobile.
Nous pensons, qu’une
réflexion sur l’accès au premier véhicule (achat ou droit d’usage) devrait faire partie de ce projet. La Région pourrait ainsi
proposer un label à la profession de la vente et de la réparation automobile
s’engageant à proposer à la vente des véhicules « sûrs » et des
prestations de révision de sécurité encadrés
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Mer 24 Oct - 19:29
Bien , mon sujet n'a pas l'air de passionner grand monde...
- pacermaniacModérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Mer 24 Oct - 19:37
Si si, sûrement, mais c'est long à lire, et on rentre du boulot. Il faut qu'on le digère...
- loeb50Membre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Mer 24 Oct - 19:44
perso;j'ai commencé, il faut que je prenne des notes ,ne pas perdre le fil des idées , c'est long donc je pense en plusieurs étapes
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Mer 24 Oct - 19:57
merci à vous en tous cas. je voulais faire un condensé mais j'avais peur de ne pas bien retranscrire leurs intentions
- InvitéInvité
Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Mer 24 Oct - 21:25
vu sur le compte facebook de "la tribune des auto écoles"
Suite de feuilleton Segolene Royal: la profession s'implique ...
Les représentants des auto-écoles et la présidente PS de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal sont convenus de travailler ensemble en vue d'une "formation théorique" au permis de conduire, ont-ils annoncé vendredi sans évoquer l'enseignement du code au lycée souhaité par Mme Royal.
Ségolène Royal a rencontré vendredi à Poitiers six représentants de la profession, pour une réunion prévue de longue date mais intervenant seulement quatre jours après l'annonce de son plan visant à mettre en place l'enseignement du code de la route dans les lycées de la région, contesté par certains qui dénonçaient "l'absence de concertation".
A l'issue de la réunion "les organisations professionnelles ont fait connaître leur accord dun travail en partenariat avec la Région", annoncent toutes les parties dans un communiqué conjoint transmis à l'AFP.
Les auto-écoles exigent cependant de "continuer à être associées à la mise en oeuvre du dispositif et à la formation théorique pour une meilleure sécurité routière", formation qui visera les lycéens.
Les participants annoncent aussi la mise en place d'un "comité de pilotage", et la tenue de "réunions de travail programmées jusquau lancement de lexpérimentation en janvier 2013 avec lobjectif dune généralisation du dispositif en Région Poitou-Charentes en septembre de la même année".
Selon un participant à la réunion qui a parlé sous couvert de l'anonymat, il n'a pas été question à ce stade d'enseigner le code de la route dans l'enceinte des établissements, mais plutôt d'"ateliers", qui "viendraient en complément du code".
Mme Royal a pour sa part évoqué une "disposition d'esprit positive" des participants.
Les participants à la réunion, représentaient le Conseil National des Professions Automobile, l'Ecole de Conduite Française, l'Union Nationale Intersyndicale des enseignants de la Conduite, l'Union Nationale des Automobiles Club, l'Union Nationale des Indépendants de la Conduite et la Fédération Nationale des Enseignants de la Conduite
( souce: Le Point)
Suite de feuilleton Segolene Royal: la profession s'implique ...
Les représentants des auto-écoles et la présidente PS de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal sont convenus de travailler ensemble en vue d'une "formation théorique" au permis de conduire, ont-ils annoncé vendredi sans évoquer l'enseignement du code au lycée souhaité par Mme Royal.
Ségolène Royal a rencontré vendredi à Poitiers six représentants de la profession, pour une réunion prévue de longue date mais intervenant seulement quatre jours après l'annonce de son plan visant à mettre en place l'enseignement du code de la route dans les lycées de la région, contesté par certains qui dénonçaient "l'absence de concertation".
A l'issue de la réunion "les organisations professionnelles ont fait connaître leur accord dun travail en partenariat avec la Région", annoncent toutes les parties dans un communiqué conjoint transmis à l'AFP.
Les auto-écoles exigent cependant de "continuer à être associées à la mise en oeuvre du dispositif et à la formation théorique pour une meilleure sécurité routière", formation qui visera les lycéens.
Les participants annoncent aussi la mise en place d'un "comité de pilotage", et la tenue de "réunions de travail programmées jusquau lancement de lexpérimentation en janvier 2013 avec lobjectif dune généralisation du dispositif en Région Poitou-Charentes en septembre de la même année".
Selon un participant à la réunion qui a parlé sous couvert de l'anonymat, il n'a pas été question à ce stade d'enseigner le code de la route dans l'enceinte des établissements, mais plutôt d'"ateliers", qui "viendraient en complément du code".
Mme Royal a pour sa part évoqué une "disposition d'esprit positive" des participants.
Les participants à la réunion, représentaient le Conseil National des Professions Automobile, l'Ecole de Conduite Française, l'Union Nationale Intersyndicale des enseignants de la Conduite, l'Union Nationale des Automobiles Club, l'Union Nationale des Indépendants de la Conduite et la Fédération Nationale des Enseignants de la Conduite
( souce: Le Point)
- InvitéInvité
Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 5:10
Maellys : c'est pas que ce soit inintéressant, mais c'est un poil long...
Par contre qu'est-ce que c'est mieux écrit que le "torchon" de l'unic...
En même temps,y a pas de mal...
Par contre qu'est-ce que c'est mieux écrit que le "torchon" de l'unic...
En même temps,y a pas de mal...
- pacermaniacModérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 6:15
Voilà, je viens de passer une petite heure à lire, relire (et remettre en forme avec Word pour plus de clarté). Et finalement, je ne vois que 2 choses qui me gênent: utiliser des "jeunes retraités" bénévoles pour servir d'accompagnateurs, et plus encore faire faire la formation (théorique, mais aussi pratique) par des jeunes sans emploi qui envisageraient un projet
dans les métiers de l’enseignement de la conduite, au travers de contrats
d’insertion, de jeunes en service civique, voire même sous contrats d’avenir".
Ah, ben, tiens, on se demandait aussi comment organiser la formation Bepecaser sur 2 ans ?! Voilà la solution: les stagiaires Bepecaser forment les lycéens, la Région paye. Tout bénéfice pour le patron de la grosse boîte qui organise !
dans les métiers de l’enseignement de la conduite, au travers de contrats
d’insertion, de jeunes en service civique, voire même sous contrats d’avenir".
Ah, ben, tiens, on se demandait aussi comment organiser la formation Bepecaser sur 2 ans ?! Voilà la solution: les stagiaires Bepecaser forment les lycéens, la Région paye. Tout bénéfice pour le patron de la grosse boîte qui organise !
- on-off70Modérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 10:30
euh tout le monde parle des établissements scolaires, des jeunes, de ceux en difficulté, d'éducation routière, de complément aux auto-école...
Mais : que font les parents dans cette affaire? ne sont-ils pas chargés d'éduquer leur progéniture? la faute à qui s'ils ne travaillent pas leur Code chez eux? S'ils ne savent pas se la jouer collectif sur la route?
Mais : que font les parents dans cette affaire? ne sont-ils pas chargés d'éduquer leur progéniture? la faute à qui s'ils ne travaillent pas leur Code chez eux? S'ils ne savent pas se la jouer collectif sur la route?
Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 11:33
on-off70 a écrit:euh tout le monde parle des établissements scolaires, des jeunes, de ceux en difficulté, d'éducation routière, de complément aux auto-école...
Mais : que font les parents dans cette affaire? ne sont-ils pas chargés d'éduquer leur progéniture? la faute à qui s'ils ne travaillent pas leur Code chez eux? S'ils ne savent pas se la jouer collectif sur la route?
+1
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 11:35
D'accord avec vous!! Le rôle dès parents n'apparaît nul part. Il y a aussi la proposition de la prime en cas d'obtention de l'etg du 1er coup et de l'aide à l'accession au 1er véhicule.
Faudrait il que le permis de conduire soit systématique comme un cadeau de noël?cela ne concernerait donc pas que des personnes dans le besoin mais tous les jeunes? Ah l'assistanat !! Quand je vois qu'un de mes élève de 23ans ne se lève pas parce que papa l'a pas réveillé ...
Faudrait il que le permis de conduire soit systématique comme un cadeau de noël?cela ne concernerait donc pas que des personnes dans le besoin mais tous les jeunes? Ah l'assistanat !! Quand je vois qu'un de mes élève de 23ans ne se lève pas parce que papa l'a pas réveillé ...
- on-off70Modérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 14:16
pov biquet...il n'a pas de réveil sur son téléphone dernier cri?
(ma belle fille a essayé de nous faire croire que sur un ifone ya pas de réveil).
Avec des gugusses comme ça, nos comptabilités respectives ne sont pas encore mortes
En 10 lettres : personne sur laquelle on ne peut pas compter, pas fiable. ????
(ma belle fille a essayé de nous faire croire que sur un ifone ya pas de réveil).
Avec des gugusses comme ça, nos comptabilités respectives ne sont pas encore mortes
En 10 lettres : personne sur laquelle on ne peut pas compter, pas fiable. ????
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 18:16
vous croyez qu'une telle proposition pourrait passer?
- pacermaniacModérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 18:50
on-off70 a écrit:En 10 lettres : personne sur laquelle on ne peut pas compter, pas fiable. ????
Adolescent ? Ah non, pas tous...
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 20:02
heureusement pas tous! mais quand même ... lol
- InstructorMembre premium
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Jeu 25 Oct - 22:46
bonjour, perso je n'ai pas la patience de tout lire et de debattre du code a l'école, ce que j'en pense c'est qu"il y a beaucoup de choses qui se disent mais au final pas grand chose qui change. Mais je salue ceux qui comme vous bossez pour vous intérésser a tout cela et en faire des résumés essentiels, bravo les collegues
- on-off70Modérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Ven 26 Oct - 5:48
la réponse est : baltringue.
- pacermaniacModérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Ven 26 Oct - 7:14
Trop fort On-off
http://fr.wiktionary.org/wiki/baltringue
J'en étais bêtement resté à nos élèves mous-du-genou... et de la tête !
http://fr.wiktionary.org/wiki/baltringue
J'en étais bêtement resté à nos élèves mous-du-genou... et de la tête !
- on-off70Modérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Ven 26 Oct - 10:18
les "djeuns" sont comme ils sont. Ils ont une part de responsabilité. mais ils sont comme ils ont été élevés (je n'ai pas dit "éduqué"puisque celà ciblerait surtout les parents). Les ceusses qui ne se lèvent pas le matin sont mous du genou. Ceux qui les aident à vivre ainsi sont des baltringues.
Le monde scolaire, l'entourage social, le monde dans lequel on vit, les errements de la société (les bons comme les mauvais)...tout celà forge visiblement une indolence certaine...
Il n'y a guère que les énarque (et autres polymagiciens) pour nous faire croire qu'une solution existe et que cette solution est liée à l'argent. Que je sache la jugeotte et la motivation ne s'achètent pas.
Le monde scolaire, l'entourage social, le monde dans lequel on vit, les errements de la société (les bons comme les mauvais)...tout celà forge visiblement une indolence certaine...
Il n'y a guère que les énarque (et autres polymagiciens) pour nous faire croire qu'une solution existe et que cette solution est liée à l'argent. Que je sache la jugeotte et la motivation ne s'achètent pas.
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Ven 26 Oct - 11:42
Alors serais-tu d'accord avec moi quand je dis que financer entièrement la formation conduite sans contrepartie, et voire même leur financer leur 1ère voiture, ne les rendraient pas plus responsable ??
Dans mon panel d'élèves peu se "salissent" les mains pour gagner dignement les quelques sous qui les aideraient à payer leur permis . Pourtant ça les aideraient à prendre conscience de la valeur des choses.
Dans mon panel d'élèves peu se "salissent" les mains pour gagner dignement les quelques sous qui les aideraient à payer leur permis . Pourtant ça les aideraient à prendre conscience de la valeur des choses.
- on-off70Modérateur
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Ven 26 Oct - 15:15
je te suis à fond maëllys.
sans être un gros réac, sans avoir eu une jeunesse difficile, je trouve qu'il y a trop de "béquilles" sur lesquelles on se repose. En laissant une personne un peu dans sa cagade, elle apprend à être plus responsable et à se gérer.
De mon côté, lorsqu'un jeune vient s'inscrire, je ne traine pas pour demander qui paye et pour préciser qu'en cas de souci je m'adresserai au détenteur du porte-monnaie.
Si les gamins ne se sentent pas plus concernés que ça, ça donnera des conducteurs inconséquents qui gueulent parce qu'on leur pique des points et de la thune. Bel avenir pour nos routes!
sans être un gros réac, sans avoir eu une jeunesse difficile, je trouve qu'il y a trop de "béquilles" sur lesquelles on se repose. En laissant une personne un peu dans sa cagade, elle apprend à être plus responsable et à se gérer.
De mon côté, lorsqu'un jeune vient s'inscrire, je ne traine pas pour demander qui paye et pour préciser qu'en cas de souci je m'adresserai au détenteur du porte-monnaie.
Si les gamins ne se sentent pas plus concernés que ça, ça donnera des conducteurs inconséquents qui gueulent parce qu'on leur pique des points et de la thune. Bel avenir pour nos routes!
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Ven 26 Oct - 19:06
Pour moi la prise de conscience passe par là. enfin je dis ça, mais je ne prétend pas détenir toute vérité.
Mais il est vrai que lorsqu'un jeune paye lui même sont permis, ça se ressent sur la formation :
aucune heure de ratée (ça coûte trop cher) ils attendent d'avoir suffisamment d'argent pour se lancer pour éviter de faire des breaks toutes les 5h et perdre leurs acquis, ils sont en général plus motivés. Et lorsqu'ils font une "infraction" genre le stop coulé et que tu leur dis les conséquences sur le partage de la route, le fait qu'ils pourraient se faire ajourner en exam, et combien ils leurs en coûteraient face aux force de l'ordre, bah après ils ne le font généralement plus. Enfin, c'est mon ressentit . C'est pour cela, que je pense que tout leur donner "sur un plateau d'argent" n'est pas forcément leur rendre service.
Mais il est vrai que lorsqu'un jeune paye lui même sont permis, ça se ressent sur la formation :
aucune heure de ratée (ça coûte trop cher) ils attendent d'avoir suffisamment d'argent pour se lancer pour éviter de faire des breaks toutes les 5h et perdre leurs acquis, ils sont en général plus motivés. Et lorsqu'ils font une "infraction" genre le stop coulé et que tu leur dis les conséquences sur le partage de la route, le fait qu'ils pourraient se faire ajourner en exam, et combien ils leurs en coûteraient face aux force de l'ordre, bah après ils ne le font généralement plus. Enfin, c'est mon ressentit . C'est pour cela, que je pense que tout leur donner "sur un plateau d'argent" n'est pas forcément leur rendre service.
- InvitéInvité
Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Sam 27 Oct - 19:07
on-off70 a écrit:
je trouve qu'il y a trop de "béquilles" sur lesquelles on se repose.
Et l'envie dans tout ça???
Entre le môme qui monte dans la bagnolle et qui souffle et un autre qui à peine ceinturé te dit "steuplé,on peut se voir le créneau?" y a un abîme...
- maellysMembre gold
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Dim 28 Oct - 8:52
moi j'aime ceux qui te demande de voire telle ou telle chose, ça laisse supposer qu'ils sont motivés, et du coup j'aime encore mieux leur apprendre !
- papa73Membre engagé
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Re: lettre d'ecf envoyée à Ségolène Royale
Dim 4 Nov - 16:47
....Ah, ben, tiens, on se demandait aussi comment organiser la formation Bepecaser sur 2 ans ?! Voilà la solution: les stagiaires Bepecaser forment les lycéens, la Région paye. Tout bénéfice pour le patron de la grosse boîte qui organise !
on en revient toujours au même...
deja quand les parents financent, ils sont pas super motivé, alors la
quel est le vrai but de cette demarche...?
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