Equipements obligatoire en AAC

J'ai eu cet aprèm un élève qui va partir en conduite accompagnée très prochainement, et qui m'a demandé si le frein à main central était obligatoire dans la voiture de l'accompagnant ?
La voiture de son papa (une marque avec une étoile) a un frein de parking à pied (ouais c'est con pour un frein à main ) et il craint
de ne pas être dans les clous...

Je lui ai dit que je me renseignerai plutôt que de lui dire une bêtise, mais je peine à trouver des infos officielles.
Il y a bien l'arrêté du 22 décembre 2009 concernant l'AAC mais ça ne parle pas des équipements. Je ne trouve rien
dans le code rouge ni sur légifrance...

Je dois m'y prendre comme un manche c'était bien la peine de cartonner au QCM pour échouer à la première question posée

Merci de m'éclairer de votre savoir incommensurable (non, ça va se voir si j'en fait trop... )

L'histoire du frein à main central est un souvenir de la préhistoire de la conduite accompagnée (jusqu'au années 70, début 80) où certaines assurances "toléraient" qu'un jeune conduise avec son père pour apprendre, après déclaration à l'assurance et si la voiture était équipée d'un frein à main central (pour que le père puisse intervenir). C'était toléré, dans le flou juridique...

Et donc les pouvoirs publics ont formalisé ça, et c'est devenu la conduite accompagnée telle que nous la connaissons, ou presque. PNF, GFA, livrets d'apprentissage, tout cela date de cette époque...

Et certains parents croient, parcequ'ils ne sont pas de la partie, que le frein à main central est obligatoire, comme de leur temps.

Oui heureusement , car entre les modèles , frein à "main avec une pédale supplémentaire, ou alors à gauche ou encore "electrique" de certains véhicules récents, comment on ferait ?

Tous de retour en 4L

Bon ce qui est plutôt embêtant ce n'est pas tant la réglementation que la nécessité d'intervenir si besoin. Je me souviens d'une maman à qui, j"avais montré comment utiliser le frein à main ,pour ralentir la voiture en douceur, car son fils avait parfois comme des absences , et du coup ne réagissait pas.
Durant la CA , elle s'en est servie deux fois dont une ou elle m'a dit avoir eu très "chaud"

loeb50 a écrit:Tous de retour en 4L

Heu ... si je me souviens bien, sur la 4L le frein à main était à gauche...

(Pardon, Loeb, querelle de puristes)

Quoi qu'il en soit, freiner la voiture avec le frein à main me semble très aléatoire de la part de l'accompagnateur, même après un certain entrainement. Je l'ai fait une fois avec une dame âgée qui voulait des leçons sur sa propre Polo automatique, c'est sûr j'ai ralenti la voiture, mais, bon, je conseille pas ... surtout en pleine circulation en ville

OK merci pour l'éclaircissement !

Je pense que tant que c'est bon pour l'assurance ça doit le faire aussi

Bonne journée à toutes et tous

OUi , en fait , je ne suis pas franchement montée un jour en 4l donc je pensais qu'il était à droite, pardon si je me suis trompée.

Et pour le FAM , il s'agissait juste de lui montrer, que si son jeune ne réagissait pas tout de suite à sa demande , de ralentir, elle pouvait ainsi atténuer l'allure du véhicule , et donner ainsi encore du temps à son filston pour faire son travail. Certes ce n'est pas la panacée mais ça peut aider un peu parfois.

Il ne s'agissait en aucun cas de "tirer" dessus comme une brute mais plutôt de s'en servir un peu comme un frein de secours.

D'ailleurs j'avais lourdement insisté pour que le jeune homme en question , qui avait un temps de réaction assez long laisse 3s de sécurité entre lui et les autres .

Pauvres parents, ce qu'ils doivent vivre avec l'AAC !!

En même temps, leurs enfants, c'est eux qui les ont faits et qui les ont éduqués. Il est temps qu'ils assument ...

Pauvres parents

OUI c'est vrai des fois je me sens un peu coupable quand on me dit "tu lâches celui ci " et que personnellement , je le garderais bien encore un peu, et je me dis des fois qu'avec certains je ne monterais pas sans doubles commandes.

C'était le cas pour ce jeune homme, ce n'est pas moi qui ai décidé de le laisser partir en CA,et du coup, au rdv préalable , je ne voulais pas laisser la maman démunie devant "le cas" représenté par son fils.

Il faut bien les lâcher un jour, et on ne peut jamais dire, dans les cas particuliers (les "élèves-compte-triple") si 2, 5 ou 10 heures de plus feront la différence. Il faut savoir décider, en sachant que les parents ne sont pas suicidaires, et que les élèves savent qu'avec les parents il n'y a pas de doubles commandes; ils sont souvent beaucoup plus prudents !!

Et surtout les suivre de plus près que les autres ...

Il faut que l'élève ait de bonnes bases techniques (mon premier patron disait "il faut privilégier la mécanique"), il faut qu'il ait une bonne conscience de l'environnement (contrôles automatisés); et un jour on coupe le cordon...

Question que je me pose: "est-ce que je le laisserait me conduire ?"

Question que je me pose: "est-ce que je le laisserait me conduire ?"

Personnellement j'aimerais faire comme ça avec tous, et si la réponse est "non" les garder encore un peu histoire de pouvoir ensuite répondre "oui" , mais je ne suis pas toute seule à décider, alors il arrive que ça fasse débat entre collègue parfois, mais je ne vais pas non plus faire opposition quand je vois que c'est peine perdue.


C'est comme ça que la situation décrite plus haut s'est faite.

Il m'est arrivé 2 fois que le père, angoissé, me demande de faire faire une leçon en plus avec sa fille; l'un avec une Audi A4, l'autre avec un Fiat Multipla... dans les 2 cas j'ai osé, et après j'ai signé.

C'est comme pour les BSR: sur le plateau je leur montre ce que c'est d'avoir un passager (1m85, 80 kg). Mais je deteste être le passager d'un scooter conduit par un gamin de 14 ans qui vient d'apprendre les rudiments. C'est très stressant, et je ne le fais que par conscience professionnelle