Qu'est ce qu'un bon moniteur ???

Bonjour à tous

C'est une question volontairement très ouverte.

Dans la mesure du possible merci d'associer vos suggestions à votre qualité, élève, parent d'élève, moniteur, patron d'AE, IPC etc etc ...

A très bientot

MarcoVFR

Bonjour!

Et bien, un sujet intéressant je dois dire.

Un jour, je mettais arrêté sur un article faisant la comparaison entre un moniteur et un enseignant de la conduite.Voici ce que j'ai pu retenir et apprendre:

Etre moniteur ,c'est avant tout montrer le fonctionnement de la voiture et préparer le candidat à ce que veut l'inspecteur.En outre, c'est répondre implicitement à la demande de l'élève: réussir l'examen.C'est aussi développé un comportement empirique .

Etre enseignant de la conduite, c'est avoir des connaissances sur le réseau routier,sur les différents véhicules, sur le développement des individus , l'acquisition des savoir-faire et l'éducation des savoir-être.

L'enseignant ne part pas de l'examen pour élaborer son cours, mais d'une connaissance générale de l'évolution d'un élève, pour le faire passer d'un niveau de comportement passager à celui de conducteur.

L'enseignant éduque un conducteur responsable de son véhicule, respectueux de l'environnement et attentif aux autres usagers!

Personnellement , je trouve ces mots plein de sens et j'espère m'y retrouver lorsque je serai détenteur de ce fameux césame puisque je ne suis que candidat au bépécaser.

A bientôt sur la route du savoir ....

Cyril

le truc c'est de trouver le moyen de faire adhérer l'élève à ce qu'on attend de lui.

cela peut être par la façon de parler, la façon d'agir (certains élèves ne supportent pas qu'on leur reprenne les commandes par exple), la façon d'expliquer....

Après y a pas un mono ultime, mais plutot une bonne équipe avec des mono qui se complètent sera bien plus utile et efficace.

après la différence de terminologie, c'est juste de la masturbation intellectuelle pour frustrés je pense.

Un mono/ES est à l'heure actuelle un formateur technique, le jour où une matière sécurité routière fera son apparition dans le secondaire on en reparlera d'un titre d'enseignant et qui sait de l'éducation nationale (mais bon dans le même temps on y accédera pas avec juste un BPK)

J'ai posé cette question à plusieurs collègues, ils sont unanimes malgré leur années d'expériences (deux monos ayant 30 ans d'expérience, une de 8 ans et deux avec "seulement" 3 ans d'activités) :

savoir se remettre en question !... et je suis d'accord sur ça, même si c'est fatiguant, surtout quand on a un élève qui n'y met pas du sien...

mais je pense aussi que c'est un peu hypocrite de penser ça, un bon mono c'est aussi celui ou celle qui a un taux de réussite élevé, pas la peine de se la raconte en disant que ça ne compte pas...

en tant que nouvelle bpk, j'en suis à me remettre en question et je ne prépare pas mes élèves à l'examen mais à une vie de conducteur ! mais je sais aussi que le taux de réussite réalisé par mes élèves seront le point révélateur de mes compétences auprès de mon patron !

m'enfin, je trouverai peut-être un jour l'équilibre entre les deux...

jolies définitions draven. Tu mérite un +1000.

De mon côté je répondrais par une autre question : qu'est-ce qu'un bon médecin? Celui qui a file des médocs ou celui qui s'intéresse à ses patients?

Il s'y intéresse assez pour savoir ce qu'il faut lui filer ?

Qu'est-ce qu'un bon conducteur ?

Claude François ????

+ 1 avec Nina Pour la remise en question.

La remise en question est essentielle pour être un bon enseignant ( surtout quand on travaille avec un individu et non un groupe ) je rajoute aussi le fait de savoir s' adapter à chaque élève.

Je vois les choses comme ça : la finalité de notre métier est d' améliorée la SR donc nous avons comme but de former des conducteurs sûres en passant par différents objectifs ( livret, ppo, pnf ) qui se traduit par l' obtention du papier rose. Mais ce qu' il faut retenir c' est former des conducteurs sûres et non obtention du permis à tout pris, perso je leur explique tous ça à l' éval.

Pour moi mon métier ne consiste pas seulement à emmener un élève jusqu'a l'obtention du permis : ai- je échouer si je dis à un élève au bout de 70 et plus ( voir avant même ) qu' il ne pourra jamais avoir son permis et être sans danger pour lui même et pour autrui ??? Et bien je pense que non, je pense que si j' arrive à lui faire comprendre ça et que nous avons tous essayer préalablement j' aurais fais mon travail correctement.

Pour moi il n' y a pas de bons ou de mauvais enseignants de la conduite mais seulement des enseignants sérieux, concencieux ou pas.

Le taux de réussite ne doit pas forcement rentrer en compte car trop de facteur.Une ae en campagne avec des élèves ayants pour la plupart tous conduit au moins une fois aura un meilleur taux de réussite qu' une ae dans un quartier " défavoriser " où beaucoup d' élève ne sont jamais monter en voiture de leur vie ( parents n' ont jamais eu de voitures et se déplaçant en bus depuis toujours, jamais fait de vélo car pas de jardin, jamais touchés un quad, kart car pas de tune ect ). Donc ses moniteurs là sont ils de mauvais enseignants car taux de réussite moins élevé ??? La remise en question ne se situerai-t elle pas là par exemple ???

+ 50 pour laurent. et c'était la grosse différence entre claude François et Ayrton Senna

tout a fait d'accord avec NINA,

il n'y a pas d'eleves standard, donc on est toujours oblige de s'adapter a l'eleve , pour son comportement sa comprehension , ces reussites , ses capacites a retenir ce qu'on lui apprend

on devient presque des psy.

on est toujours obliger de se remettre en questions , lorsqu'un eleve ne reussit pas les exercices demande.

+1 avec nina et joli définition draven...

La différence enseignant/moniteur, la remise en question, l'adaptation au niveau des élèves, et la conscience professionnelle : je suis d'accord sur toute la ligne.

J'ajouterai aussi que pour moi, il faut avoir un côté autodidacte. Je veux dire par là, un genre de remise en question vis à vis par exemple des nouvelles technologies ou de chose qu'on ne voit pas forcément de manière PRINCIPALE au bepecaser et qui font pourtant parti du pnf (genre que faire en cas d'incendie dans la voiture).
Bref, avoir la soif d'apprendre pour soi et ses élèves.

Les remerciements/compliments que l'on reçoit des élèves surtout quand ils ont eu le permis sont aussi un bon audimat. Eh oui, cela peut vous paraître surprenant que j'inclus cela dans mon point de vue, mais on travaille beaucoup au bouche à oreille dans les villes. Plus des élèves sont satisfaits d'une auto-école, plus leurs proches en âge de passer le permis seront tentés d'aller s'inscrire dans la même.
Vous pensez peut-être que cela n'a rien à voir, mais sincèrement, si vous étiez élève conducteur, seriez vous satisfait d'une auto-école ou d'un moniteur qui ne vous as rien appris ?
Alors que quand l'enseignement est bon et de qualité, les retours sont meilleurs.

+1 avec oly

on-off70 a écrit:jolies définitions draven. Tu mérite un +1000.

De mon côté je répondrais par une autre question : qu'est-ce qu'un bon médecin? Celui qui a file des médocs ou celui qui s'intéresse à ses patients?

Sympa pour le + 1000 mais il faudrait surtout remercier celui qui est à l'origine de ces mots ... même si je partage entièrement ces dires

et qui est l'auteur de cette jolie phrases...??? vazy dis-moi...je veux savoir...

Ben moi j'insiste encore et lourdement mais un moniteur ça n'existe pas. Le code de la route ne connaît pas ce métier. Il ne connaît que les enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière (BEPECASER).

La seule dénomination de "moniteur" se trouve dans le texte qui prévoit la formation au BAFM et ce texte est nationalement reconnu comme mal ficelé parce qu'il prévoit de former à un diplôme qui n'existe pas : pas de diplôme de moniteur mais aussi parce que en dépit de tout ce qu'on apprend en pédagogie au BEPECASER, la formation au bafm n'a aucun programme de formation. Il n'existe que le programme d'examen, un peu comme si on formait des "moniteurs à passer le bepecaser". Totalement irrationnel et anti-pédagogique !

Je ne suis pas monitrice, je suis enseignante de la conduite et de la sécurité routière.
Je laisse le terme de moniteur à ceux qui nous apprennent à skier, à monter à cheval...ils sont les "moteurs" d'apprentissages techniques et n'agissent aucunement sur le comportement et l'éducation.

J'ai déjà dit à l'auteur de cette publication ce que j'en pensais mais bon... c'est publié et ça plaît... et puis pour être honnête, je n'ai jamais utilisé le droit de réponse qu'on m'a proposé.

on-off70 a écrit:et qui est l'auteur de cette jolie phrases...??? vazy dis-moi...je veux savoir...

Quelqu'un qui collabore à une revue syndicale. Nous avons convenu sur ce forum de laisser cet aspect de côté aussi j'ai retiré les sources. Si nous affichons une tendance il faudra donner un droit de réponse aux autres et j'ai bien peur que l'intérêt des enseignants ne passe à la trappe au profit de débats politiciens (politichien aurait dit De Gaulle).

Les gens auront toujours du mal à appeler enseignant quelqu'un qui gagne à peine plus que le SMIC, qui n'a pas 4 mois de vacances dans l'année et qui n'est pas fonctionnaire..

C'est vrai que moniteur peut sonner péjoratif......Et c'est cette appellation commune qui prouve bien la reconnaissance que l'on a.
Il ne faut toutefois pas dénigrer nos amis skieurs et cavaliers. Tu pourrais être surprise par le contenu d'un programme de formation d'équitation par exemple

Le bon moniteur? Celui qui a le meilleur taux de réussite au permis ou celui qui fait de la prévention routière en leçon?
Pour moi là est la question. Et j'imagine que la réponse est : un savant mélange des 2.

Dénigrer ? certainement pas ! Ce n'est pas parce que je dis "je leurs laisse le terme de moniteur" que je trouve ce terme inférieur. Ce n'est pas parce qu'on dit qu'on gagne autant qu'une femme de ménage que les femmes de ménage sont méprisables. Moniteur pas plus que femme de ménage ne sont des termes péjoratifs, ils désignent des métiers qui ne sont pas les miens.

Par contre, le terme de "moniteur" pour nous désigner c'est effectivement nier notre part "éducation à la sécurité routière" et justifier ainsi nos salaires. En effet, pas plus de responsabilité qu'une femme de ménage : utiles, essentiels,on ne peut pas s'en passer, mais en même temps... transparents dans les décisions.

Je regrette beaucoup que mes collègues conservent ce terme, encore plus qu'un très bon enseignant de la conduite écrive sur ce statut comme s'il avait une légitimité. Tout ceci va seulement à l'encontre de la reconnaissance de notre profession comme tu le dis.

C'est donc un terme banni pour moi sauf à savoir que c'est.... la galère d'être moniteur

+1 .

Oui nous sommes des " enseignants de la conduite automobile et de la sécurité routière " : c'est le titre professionnel de notre fonction . Et plus nous le mettrons en avant , plus nous serons reconnus ( et c'est bien là notre cheval de bataille non ? Nous savons tous pertinement que notre fonction est peu reconnue , peu rémunérée et pas valorisée .

Alors que nous avons une véritable valeur ajoutée , apportée chaque jour sur les enjeux de la sécurité routière .

Je reprends le post d'Artoise : Notre but : Former des conducteurs surs , notre finalité : Améliorer la Sécurité Routière .

Pas rien !!!

Ensuite quid du terme : Etre bon dans sa fonction ?????

Vaste sujet : Il y a tellement de paramètres à réunir ( bon pédagogiquement , bon techniquement , bon en organisation , bon en autonomie etc etc ) , de subjectivité ( untel me trouve bon mais l'autre ne me trouve pas assez bon ) .

Je ne sais pas si moi je suis une bonne " enseignante " , mais en tout cas J'ESSAYE : en donnant le meilleur de moi même , en m'informant autant que possible sur tout ce qui touche ma profession , en prenant les techniques qui marchent chez mes collègues plus expérimentés ( car tout est perfectible toujours et partout )

Lavienvert a écrit:....Par contre, le terme de "moniteur" pour nous désigner c'est effectivement nier notre part "éducation à la sécurité routière" et justifier ainsi nos salaires. .......

pas d'accord :
Moniteur, monitrice Larousse


nom (latin monitor, de monere, exhorter)








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• Définitions
  
• Synonymes
  

Définitions de moniteur

• Personne chargée d'enseigner et/ou de faire pratiquer certains sports, certaines activités : Moniteur de ski, d'auto-école.
  
• Étudiant rémunéré pour participer, dans l'enseignement supérieur, à l'activité enseignante.
  
• Personne chargée de l'encadrement des enfants dans les activités extrascolaires : Moniteur de colonie de vacances. (Abréviation familière : mono.)
  
• En aéronautique, synonyme de instructeur.
  
• En Afrique, fonctionnaire de rang
  subalterne employé dans le développement agricole ; enseignant de rang
  inférieur à celui d'instituteur.
  

Quand on regarde la définition on voit bien que moniteur n'est pas un simplet , on parle d'instruction d'enseignement...
C'est un termes un peu générique qui aide (ou pas ) dans le langage courant point.
se prendre la tête sur ce terme c'est se tirer une balle dans le pied et se tromper de "combat" à mon sens.
C'est comme le terme "rond-point" .
que ce soit volontaire ou non je ressens une position hautaine vis à vis de ce terme, je vois pas pourquoi . (et pour le parallèle au ski allez voir l'accidentologie des pistes de ski justement)

pour moi moniteur se rattache aux loisirs tout simplement ... ce qui fait une différence notable ...
quant à trouver ça péjoratif non ... seulement je ne pense pas que l'enseignement de la conduite soit un "loisir" ....

mais bien sur tout ceci n'engage que moi et n'est que ma vision des choses ....

Le Larousse n'est surement pas le seul dictionnaire à utiliser ce terme. Même Pôle Emploi ignore notre fonction réelle ! mais notre profession est réglementée par le code de la route et c'est à celui-là puisqu'il crée la fonction que je me réfère quant à une définition. Les commissions qui affichent en réunion nos nom et fonction ne notent jamais "moniteur" mais "enseignant", "bafm", "délégué", "coordinateur" etc. Cette reconnaissance rencontrerait-elle plus de résistance au sein de la profession que des instances administratives ?

Pour ce qui est de se tirer une balle dans le pied, ce serait vrai si on ne chipotait que sur les mots. Pourtant, derrière les mots, il y a l'image du professionnel. Le moniteur est un "moteur de l'apprentissage" il agit sur une formation technique. Le jour où les moniteurs de voile, de ski, d'équitation ou autres feront de l'éducation à la pratique de leur discipline et que cette discipline aura une fonction sociale, on les appellera enseignant surement aussi. Qui oserait affirmer que l'apprentissage de la conduite se résume à pratiquer une activité technique ?

ah! +1 pour lavienvert (même si c'était mal parti). Mais pour mériter du titre "enseignant", il faudrait également donner une image qui va avec. Sans extrémisme aucun, le look baba-cool ne colle pas avec ça. Sans aller jusqu'au costard-cravate, faut pas exagérer, mais débraillé et pas rasé ce n'est pas terrible. (ça sent l'ancien militaire hein?). On peut avoir une image décontractée (et une tenue confortable) sans être pour autant mal saqué.



Un vieux c..., ce n'est jamais qu'un jeune c... qui a pris de l'age.

Bah on a un look proche des enseignants de l'Education nationale je trouve