que faire avec une élève difficile ????

j'aurais besoin de vos expériences: j'ai actuellement une élève, 1m65 environ , 19ans et demi, permis b depuis ses 18 ans.

En leçon moto nous en sommes à 16h et on est encore en trin de faire des demi tour et elle n'est pas capable de gérer la moto en circu, déjà sur la piste c'est pas mal de chute, on a mis 5h à arriver à démarrer s'arrêter sans chute, 6h a faire 1-2-3 -3-2-1 et c'est pas encore au top et donc depuis 5h on bosse les demi tour à chaque leçon

j'avoue que je suis un peu à court d'idée pour la faire évoluer, elle est super motivée mais a beaucoup de mal

pour elle, allure = chute, donc à chaque fois je lui dit qu'allure = stabilité, je lui montre en la mettant derrière que si pas d'allure ça tombe mais c'est super compliqué pour elle à se mettre ça dans la tête

si vous avez des truc pour que ça la débloque, je suis preneur car je sais plus trop quoi faire à part continuer à faire les mêmes exercices...


merci bien pour vos conseil

peut etre la mettre sur un 125 le temps qu'elle ai confiance en elle, ensuite lui expliquer que c'est tout pareil avec 80kg de plus. tu lui dis que c'est comme si elle commencait avec une voiture avant d'etre sur un camion. sinon tu la laisse pendant 2h à faire des 8 mais elle risque d'avoir le tournis

on a pas de 125, et les 8 elle en mange la pauvre.....

Pas trop petite, pas trop âgée : pas de raison que ça ne rentre pas, à moins d'un trauma particulier (accident, frayeur).

Avant de bosser le demi-tour à allure dite "normale", ne serait-il pas préférable qu'elle prenne confiance en la moto avec des exercices à allure lente ?

Pour les élèves qui ont du mal, je commence par des exercices en cercle.
D'abord un rond sur le ralenti de première, pour travailler le regard (dissocié de l'axe de la moto) et le tourné de guidon, dans les deux sens.
Ensuite, même exercice, avec pied intérieur sorti et épaules vers l'extérieur, pour travailler l'inclinaison de la moto et l'équilibre.
Après, même exercice, mais avec maîtrise de l'allure par combinaison point de patinage + accélération + frein arrière (on peut bosser ce point auparavant en ligne droite).
Toujours dans les deux sens.

Après, on passe au huit pour apprendre à changer d'orientation et à bouger sur la moto.
Et là, ils réalisent bien que s'ils essaient d'aller tout doucement, l'équilibre est trop difficile à garder.

Si tu veux des détails sur ces exercices, fais signe.

quand je disais demi tour c'est pas demi tour à allure normale mais à allure lente
pied sortis explique car je pige pas et moi à titre perso je sors pas le pied de ma moto

hier au bout de 2h de 8 elle a enchainé 10min de 8 dans les cônes sans rien faire tomber (moto ou cone) ni posé un pied par terre

ah le 8 c'est super lassant, mais ça marche toujours, travail du regard équilibre appuis sur les reposes pieds, position du corps, en bref le tout, ensuite tu peux si tu as de la place, faire du 8 à allure normale, 1 2 3 et 3 2 1 et demi tour super large et retour

ba le truc c'est que nous la piste est super large entre 10 et 15m donc pas trop dur de faire demi tour

j'ai commencé le parcours n°1, c'est chaud lol

oursouch a écrit:quand je disais demi tour c'est pas demi tour à allure normale mais à allure lente

Ah OK, pardon...

pied sortis explique car je pige pas et moi à titre perso je sors pas le pied de ma moto

Moi non plus, enfin sauf en conduite supermotard, mais c'est un autre sujet...

Là, il s'agit juste d'un exercice à but purement pédagogique pour que l'élève apprenne à virer court, et pour cela à incliner la moto.
Quelle que soit la vitesse, l'élève doit pouvoir incliner la moto et c'est bien souvent ce qui leur fait peur.
Il faut lui faire comprendre, réaliser, intégrer que la moto peut s'incliner loin, sans pour autant perdre l'équilibre, sans qu'il ait à poser le pied au sol pour la rattraper.

Personnellement, je travaille beaucoup en décomposant les actions.
Or toute action moto peut être décomposée en 4 éléments : Position, Trajectoire, Regard, Allure (PTRA).
C'est ce que j'ai appris à l'école de gendarmerie motocycliste.

Le but est de réaliser un cercle le plus serré possible.

On commence par la trajectoire : en rond, dans les deux sens.
Un cercle est composé de deux demi-tours enchaînés. Si l'élève a du mal à effectuer un cercle complet, il peut commencer par décrire un ovale (un demi-tour, une courte ligne droite, un demi-tour, une courte ligne droite, un demi-tour, etc.)

Ensuite, on travaille le regard, la capacité à dissocier le regard de l'axe de la moto.
Au départ, l'élève regarde droit devant lui, ou presque. Le cercle sera donc très large car l'élève ne tourne pas ou peu son guidon.
Il faut l'amener à peu à peu regarder en avance sur sa trajectoire, là où il veut aller, c'est-à-dire derrière lui, par dessus son épaule.
Ne jamais regarder le sol, mais à hauteur d'homme. Ne pas regarder dans le vague, mais un point précis, un repère visuel ou l'horizon tout simplement.
Quand je vois que l'élève a du mal à le faire, je me mets dans son angle mort, je lève ma main à hauteur de mon épaule et je lui demande de ne pas la quitter des yeux, jusqu'à ce qu'il arrive à ne plus regarder devant lui, à ce qu'il s'habitue à ne plus voir sa moto.

Troisième point, la position.
Au début, l'élève se tient droit et raide, comme s'il avait avalé un balai et s'était mis un manche de brosse dans le derrière...
Premier point, on commence par les fondamentaux de la position : le bas du corps serré sur la moto, le haut du corps détendu.
Bas du corps : pieds bien en appui sur les repose-pieds, sur la partie la plus large du pied (juste derrière les orteils), pointes de pieds rentrées, les genoux serrés autour du réservoir.
Haut du corps : épaules et coudes détendus, on expire longuement en poussant les coudes et épaules vers le bas.

A l'arrêt, moto en appui sur la béquille latérale, guidon tourné en butée, essayer la position : les genoux toujours serrés, une fesse sortie de la selle vers l'extérieur, tout le poids sur le pied extérieur, les épaules pivotent, entraînant tout le torse, le coude intérieur vient contre la hanche, le coude extérieur se plie vers l'avant et vers le haut, les épaules sorties vers l'extérieur, comme si on voulait enfoncer une porte vers l'avant et sur le côté.

Parenthèse : très souvent, l'élève a du mal à garder les genoux serrés, il essaie spontanément de retrouver son équilibre en bougeant les genoux. C'est inutile, mais instinctif.
Dans ce cas, je le fais travailler en levant les fesses de la selle, sans tendre les jambes, les genoux toujours en contact avec le réservoir, le poids en appui sur les genoux et les pieds, surtout pas sur le guidon.
Il ressent ainsi beaucoup mieux les appuis sur les pieds et leur rôle dans le maintien à l'équilibre de la moto.
A travailler d'abord en ligne droite, puis en cercle.
Attention à la position des pieds, toujours la vérifier et la re-contrôler à longueur d'exercice.
Parenthèse fermée.

Le but de cette position est à la fois de regarder le plus loin possible derrière soi et de porter le poids du corps sur le pied extérieur pour pouvoir incliner la moto sans perdre l'équilibre.
A pratiquer progressivement, en sortant de plus en plus le corps, dans les deux sens.
La position n'est pas gracieuse, elle est exagérée, mais c'est fait exprès, pour que l'élève s'habitue à sentir la moto s'incliner sous lui.

C'est là qu'intervient la possibilité de lui faire sortir la jambe intérieure vers l'avant.
Deux utilités : cela le sécurise car le pied est prêt à redresser la moto en cas de perte d'équilibre ; et cela le force à mettre tout son poids sur l'autre pied, donc sur le repose-pied extérieur.
Cela permet en plus de pouvoir aller jusqu'à sortir les deux fesses sur l'extérieur, afin d'incliner la moto au maximum vers l'intérieur.

En dernier lieu, l'allure.
Au départ, le plus simple est de rouler sur le ralenti de première, ce qui doit donner une vitesse de 7 à 10 km/h.
Les élèves crispés peuvent avoir tendance à donner des coups d'accélérateur intempestifs ou à garder les doigts sur le frein avant, avec le risque de freiner brutalement de l'avant avec le guidon tourné, d'où une chute immédiate qui va les crisper encore plus.
Dans ce cas, je les fais travailler avec les mains posées sur les barres de protection du guidon, puis avec les bouts des doigts sur les embouts de guidon.
Ils comprennent bien qu'il suffit de tenir le guidon - sans le serrer - pour diriger la moto.

Ensuite, j'apprends à l'élève à gérer son allure en coordonnant le point de patinage de l'embrayage et l'accélérateur.
Enfin, quand il est à l'aise, on ajoute le frein arrière.

Ce point est particulièrement délicat.
La coordination des trois commandes d'embrayage, d'accélérateur et de frein arrière s'avère souvent difficile à acquérir pour les élèves.
Là encore, il faut décomposer.
D'abord l'embrayage, manié à trois doigts, le petit doigt enroulé autour de la poignée, les trois autres sur le levier. Moteur tournant, sur le premier rapport, il s'agit de trouver le point de patinage. Dès que la moto avance de 2 cm, on reprend l'embrayage, mais sans jamais débrayer entièrement.
Ensuite, l'accélérateur : à l'arrêt, sur le point mort, travailler à ne jamais couper les gaz et garder un régime moteur entre 3.000 et 5.000 tr/minute.
Ensuite, combinaison des deux pour sentir que le point de patinage devient plus sensible.
Enfin, travail de l'allure en ligne droite, en ajoutant le frein arrière, pour rouler le plus lentement possible, sans caler ni mettre de pied à terre.
En général, l'élève a tendance à vouloir aller "trop" vite pour assurer son équilibre. Dans ce cas, je marche à côté de la moto, à 5 km/h (vitesse normale de marche), et lui demande de ne pas me dépasser. Cela me permet de pouvoir lui parler, de lui dire de regarder droit devant lui, de mettre plus de gaz, de bien appuyer sur le frein arrière...
Quand ils sont plusieurs, on fait des courses de lenteur.

Une fois que le cercle est bien assimilé, dans les deux sens, on passe à l'enchaînement de deux cercles en sens opposé, donc le huit.
Deux plots espacés de 6 mètres, il s'agit de virer autour de chaque plot le plus serré possible, donc en butée de direction, les yeux sur le plot opposé.
A la sortie du demi-tour, l'élève doit sentir la moto "tomber" sous lui : il ne doit pas refuser cette inclinaison qui permet justement de tourner serré, mais la compenser par le contrepoids du corps et une reprise d'allure en relâchant légèrement l'embrayage et le frein arrière. La moto se redresse alors et va chercher le demi-tour en sens inverse.
A chaque entrée de demi-tour, un bon appui sur le frein arrière pour se ralentir fortement et aider à tourner le guidon en butée.
On se retourne, on vire et hop ! on se relance...

Après ça, même principe, même parcours, mais avec des plots : une porte centrale pour croiser le huit et de chaque côté, trois portes (entrée, milieu et sortie de demi-tour), afin d'habituer l'élève à regarder une porte et demi à l'avance.
Commencer avec une distance de 12 m entre les deux portes de milieu de demi-tour (les plus éloignées, soit la distance entre les deux plots de la porte du milieu du slalom à allure normale), puis réduire à 10 m , puis 8 m.

Normalement, après ça, l'élève peut attaquer le "noyau central" du slalom à allure lente sans trop de souci.
Pour ma part, je leur fais d'abord travailler avec seulement des plots, sans les piquets qui ont tendance à les inquiéter.
Une fois que ça passe bien (au moins 4 réussites d'affilée), j'ajoute les piquets.
Et quand c'est acquis, je fais travailler les 4 parcours complets, en commençant par le 4 (le plus facile), puis le 1 et le 2 (difficulté moyenne) et enfin le 3 (le plus dur).

Avec cette méthode, j'ai pu "récupérer" pas mal d'élèves qui pensaient ne jamais réussir cette épreuve.

joliement expliqué!! il y a des choses que je fais d'autre qui me sont jamais venus à l'idée lol

quand tu dis de sortir le corps de la moto dans le virage, tu le sors extérieur, donc si tu tourne à gauche tu sors le corps à droite c'est ça ?

oursouch a écrit:quand tu dis de sortir le corps de la moto dans le virage, tu le sors extérieur, donc si tu tourne à gauche tu sors le corps à droite c'est ça ?

Oui.
Mais attention, je préfère ne pas parler de "virage" pour ne pas risquer de confusion : cette position n'est valable que sur le demi-tour serré à basse vitesse.
Autrement, bien sûr, on met le poids sur le pied intérieur.

ok merci mais infaisable avec mon élève, c'est la chute assurée avec elle...

oursouch a écrit:ok merci mais infaisable avec mon élève, c'est la chute assurée avec elle...

Si tu ne lui fais pas un minimum confiance, comment pourrait-elle prendre confiance en elle ?

Fais-lui faire ces exercices de façon progressive, bien dans l'ordre, en lui laissant des pauses toutes les 10 minutes.
Avant cela, tu lui fais :
1- explication théorique ;
2- explication pratique (elle sur la moto à l'arrêt, mais avec les gestes) ;
3- démonstration pratique par le formateur ;
4- réalisation par l'élève.

Le tout est d'y aller progressivement, à petits pas, par petites touches, une "brique" après l'autre.

FlatFab a écrit:Si tu ne lui fais pas un minimum confiance, comment pourrait-elle prendre confiance en elle ?

je lui fais confiance, j'arrête pas de la motiver pour lui dire qu'elle peut le faire, mais à force je connais ses limites lol donc petit à petit à coup d'exercice répété mainte et mainte fois on avance mais bon, son permis va lui revenir cher

Ch'motard a écrit:Là, il s'agit juste d'un exercice à but purement pédagogique pour que l'élève apprenne à virer court, et pour cela à incliner la moto.
Quelle que soit la vitesse, l'élève doit pouvoir incliner la moto et c'est bien souvent ce qui leur fait peur.
Il faut lui faire comprendre, réaliser, intégrer que la moto peut s'incliner loin, sans pour autant perdre l'équilibre, sans qu'il ait à poser le pied au sol pour la rattraper.

Personnellement, je travaille beaucoup en décomposant les actions.
Or toute action moto peut être décomposée en 4 éléments : Position, Trajectoire, Regard, Allure (PTRA).
C'est ce que j'ai appris à l'école de gendarmerie motocycliste.

Le but est de réaliser un cercle le plus serré possible.

On commence par la trajectoire : en rond, dans les deux sens.
Un cercle est composé de deux demi-tours enchaînés. Si l'élève a du mal à effectuer un cercle complet, il peut commencer par décrire un ovale (un demi-tour, une courte ligne droite, un demi-tour, une courte ligne droite, un demi-tour, etc.)

Ensuite, on travaille le regard, la capacité à dissocier le regard de l'axe de la moto.
Au départ, l'élève regarde droit devant lui, ou presque. Le cercle sera donc très large car l'élève ne tourne pas ou peu son guidon.
Il faut l'amener à peu à peu regarder en avance sur sa trajectoire, là où il veut aller, c'est-à-dire derrière lui, par dessus son épaule.
Ne jamais regarder le sol, mais à hauteur d'homme. Ne pas regarder dans le vague, mais un point précis, un repère visuel ou l'horizon tout simplement.
Quand je vois que l'élève a du mal à le faire, je me mets dans son angle mort, je lève ma main à hauteur de mon épaule et je lui demande de ne pas la quitter des yeux, jusqu'à ce qu'il arrive à ne plus regarder devant lui, à ce qu'il s'habitue à ne plus voir sa moto.

Troisième point, la position.
Au début, l'élève se tient droit et raide, comme s'il avait avalé un balai et s'était mis un manche de brosse dans le derrière...
Premier point, on commence par les fondamentaux de la position : le bas du corps serré sur la moto, le haut du corps détendu.
Bas du corps : pieds bien en appui sur les repose-pieds, sur la partie la plus large du pied (juste derrière les orteils), pointes de pieds rentrées, les genoux serrés autour du réservoir.
Haut du corps : épaules et coudes détendus, on expire longuement en poussant les coudes et épaules vers le bas.

A l'arrêt, moto en appui sur la béquille latérale, guidon tourné en butée, essayer la position : les genoux toujours serrés, une fesse sortie de la selle vers l'extérieur, tout le poids sur le pied extérieur, les épaules pivotent, entraînant tout le torse, le coude intérieur vient contre la hanche, le coude extérieur se plie vers l'avant et vers le haut, les épaules sorties vers l'extérieur, comme si on voulait enfoncer une porte vers l'avant et sur le côté.

Parenthèse : très souvent, l'élève a du mal à garder les genoux serrés, il essaie spontanément de retrouver son équilibre en bougeant les genoux. C'est inutile, mais instinctif.
Dans ce cas, je le fais travailler en levant les fesses de la selle, sans tendre les jambes, les genoux toujours en contact avec le réservoir, le poids en appui sur les genoux et les pieds, surtout pas sur le guidon.
Il ressent ainsi beaucoup mieux les appuis sur les pieds et leur rôle dans le maintien à l'équilibre de la moto.
A travailler d'abord en ligne droite, puis en cercle.
Attention à la position des pieds, toujours la vérifier et la re-contrôler à longueur d'exercice.
Parenthèse fermée.

Le but de cette position est à la fois de regarder le plus loin possible derrière soi et de porter le poids du corps sur le pied extérieur pour pouvoir incliner la moto sans perdre l'équilibre.
A pratiquer progressivement, en sortant de plus en plus le corps, dans les deux sens.
La position n'est pas gracieuse, elle est exagérée, mais c'est fait exprès, pour que l'élève s'habitue à sentir la moto s'incliner sous lui.

C'est là qu'intervient la possibilité de lui faire sortir la jambe intérieure vers l'avant.
Deux utilités : cela le sécurise car le pied est prêt à redresser la moto en cas de perte d'équilibre ; et cela le force à mettre tout son poids sur l'autre pied, donc sur le repose-pied extérieur.
Cela permet en plus de pouvoir aller jusqu'à sortir les deux fesses sur l'extérieur, afin d'incliner la moto au maximum vers l'intérieur.

En dernier lieu, l'allure.
Au départ, le plus simple est de rouler sur le ralenti de première, ce qui doit donner une vitesse de 7 à 10 km/h.
Les élèves crispés peuvent avoir tendance à donner des coups d'accélérateur intempestifs ou à garder les doigts sur le frein avant, avec le risque de freiner brutalement de l'avant avec le guidon tourné, d'où une chute immédiate qui va les crisper encore plus.
Dans ce cas, je les fais travailler avec les mains posées sur les barres de protection du guidon, puis avec les bouts des doigts sur les embouts de guidon.
Ils comprennent bien qu'il suffit de tenir le guidon - sans le serrer - pour diriger la moto.

J'ai essayé, sur moi d'abord pour bien comprendre chaque élément de la technique (car quand on maîtrise depuis longtemps, c'est tellement "instinctif" que l'on ne sait plus décomposer), puis en vrai sur une élève qui avait de grandes difficultés.

C'est très efficace et très puissant. A mettre entre toutes les mains !!

oula j'avais zappé ce sujet, donc après des heures et des heures de motivation et de cours, première présentation au plateau après 45h... on est finalement arrivé à ce qu'elle réussisse tous les parcours lents et normal avec le A sans soucis donc go to permis et là le drame!!!! morte de stress impossible de passer le lent le plus simple

on repart pour 5h histoire de dédramatiser, de lui montrer qu'elle sait le faire etc... et hop on y retourne, le lent sans soucis, mais blocage de roue sur 5m pour le freinage, donc ba C

depuis (ça fais 4 mois) je l'appel de temps en temps mais je l'ai pas encore revus

dommage elle y arrive bien en leçon mais le permis elle perd ses moyens

Ah ça c'est terrible les gens qui s'en sortent bien en leçon, et qui en examen se retrouvent submergés, soit par leur manque de confiance en eux mêmes, soit par un stress envahissant ou autres encore!

Dommage , en moto , on ne peut pas les envoyer en conduite supervisée.

loeb50 a écrit:Ah ça c'est terrible les gens qui s'en sortent bien en leçon, et qui en examen se retrouvent submergés, soit par leur manque de confiance en eux mêmes, soit par un stress envahissant ou autres encore!

Dommage , en moto , on ne peut pas les envoyer en conduite supervisée.

oui c'est le pire, car même si je sais que c'est pas de ma faute car il(elle) réussis tout en leçon, ça me met toujours les boules

Oui , je te comprends bien , on aimerai toujours trouver une solution pour tous les tirer d'affaire, mais des fois , tu restes impuissant, tu lui as tout appris, normalement il ou elle réussit, donc ce n'est plus de ton ressort, je dirais la balle est dans son camp.

La "solution", si s'en est une, c'est de lui délivrer l'équivalence 125 pour qu'elle prenne de l'expérience et de la confiance... ça m'est arrivée une fois, pour l'instant l'élève s'éclate avec ça 125 depuis 1an, elle m'a dit qu'elle se sentait près pour le retenter en septembre! On verra bien...

Ah ça c'est une bonne idée ,miss, je mets +1

merci @loeb

pour l'équivalence 125 il faut faire quoi car on a pas de 125 nous

Ah, c'est embêtant! En même temps, si elle est capable de conduire une 600, une 125 c'est un jeu d'enfant!
Du coup, je suppose que tu n'as pas non plus de petite carte (style BSR) pour lui délivrer l'autorisation?!

Milou80 a écrit:Ah, c'est embêtant! En même temps, si elle est capable de conduire une 600, une 125 c'est un jeu d'enfant!
Du coup, je suppose que tu n'as pas non plus de petite carte (style BSR) pour lui délivrer l'autorisation?!

non plus lol juste celle du bsr

et vu le temps que le patron à mis pour avoir une deuxième moto (6 mois en gros) je crois que je serais partis que j'aurais pas de 125 lol

Et puis tu remplis le formulaire qui atteste du suivi de la formation 7 h 125 .


la vache , ils sont graves par chez toi.