Question aux patrons...

serge50340 a écrit:
Juste pour préciser, sans employeurs, il n'y a pas d'employés

Et réciproquement, au sens littéral (mais pas que ;-))

Tali a écrit:@ Chacal : en live, elle envoie, ta réplique

Madame est trop bonne

@ voivod : Dans notre profession, il y a beaucoup d'entité sans employé, c'est même la large majorité et quand je lis ce que je lis et que je vosi ce que je vois, je comprend mieux pourquoi.

Chacun ses problèmes, aux salariés, leurs problèmes de salariés et aux employeurs, les problèmes d'employeurs.....

serge50340 a écrit:@ voivod : Dans notre profession, il y a beaucoup d'entité sans employé, c'est même la large majorité

30% pas plus par chez moi (et pas que à cause des employés,mais aussi parce qu'il n'y a pas suffisamment de boulot pour 2 ou plus) néanmoins si tu as des stats fiables à communiquer là dessus, je suis preneur.
D'avance merci

petit bilan entre camarades de capa de gestion : c'est en bossant seul que l'on gagne le mieux (ou le moins pire, c'est selon) et qu'on a le moins de souci.
ou alors, dans une grosse boite, le patron ne doit plus faire de formation, mais diriger son entreprise (rare).

j'ai la flemme et pas le temps de chercher mais les chiffres des auto-écoles en france sont connus, toutes entreprises étant enregistrées avec son nombre de salariés.

par je sais plus ou chercher, l'INSEE reprends peut-être ces données (vu qu'ils ont le nombre de permis délivrés)

on-off70 a écrit:dans une grosse boite, le patron ne doit plus faire de formation, mais diriger son entreprise (rare).

Pas besoin que la structure soit énorme pour que le patron ne fasse que diriger et s'en mette plein les fouilles. (comment ça, c'est le cas où je bosse ? Ca se sent tant que ça ? )

Je ne veux nullement polémiquer (j'ai ni le temps ni l'énergie). Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir...
Etant salarié je ne peux dire ce qui se passe de l'autre côté de la barrière. Toujours est-il que mon ancien patron ( deux salariés) était un sacré ramier qui s'en foutait carrément plein les poches et qui était même pas capable d'amener les dossiers en préf en disant aux jeunes que "ces grosses fénéasses de la prèf n'avaient pas fait leur job...", qui ne payait pas ce qu'il devait aux moniteurs, qui était brouillon, qui savait tout sur tout, et of course : mieux que tout le monde, etc, etc (liste loin d'être exhaustive)
Heureusement pour moi j'ai changé de crèmerie, aujourd'hui, je revis professionnellement avec un patron qui prépare tous les dossiers une semaine à l'avance, qui est carré de chez carré, avec qui je travaille (et non pas : je travaille pour lui), qui me demande ce que je pense de, qui prend en compte mes remarques, et aussi surpreant que cela puisse paraître : des jeunes motivés (les attitudes dit le gfa, le modèle rajouterai-je)
Ben tout ça, ça donne l'envie, ça donne la niak... Et c'est bon!

avantage de patron : on choisit son emploi du temps.
il ne me semble pas injuste que le patron n'enseigne pas (ou peu, faut pas exagérer)...à la condition qu'il patronne (du verbe patronner).
Et un patron qui patronne....il mérite ce qu'il gagne.
J'écris volontairement ceci pour deux raisons :
- je n'en ai pas vu beaucoup diriger leur entreprise, aussi modeste soit-elle.
- si jamais un jour je suis en position de moins enseignerje n'aurais pas de regrets ni de remords, mais ça ne veut pas dire que je ne travaillerai pas.

on-off70 a écrit:avantage de patron : on choisit son emploi du temps.
il ne me semble pas injuste que le patron n'enseigne pas (ou peu, faut pas exagérer)...à la condition qu'il patronne (du verbe patronner).
Et un patron qui patronne....il mérite ce qu'il gagne.
J'écris volontairement ceci pour deux raisons :
- je n'en ai pas vu beaucoup diriger leur entreprise, aussi modeste soit-elle.
- si jamais un jour je suis en position de moins enseignerje n'aurais pas de regrets ni de remords, mais ça ne veut pas dire que je ne travaillerai pas.

c'est pas faux, je vois mon patron il mixte bureau et leçon de conduite, bosse du lundi matin au vendredi soir inclus, de temps en temps il commence plus tard, du style aujourd'hui j'ai un élève absent, je l'appel il reste chez lui une heure de plus, c'est donnant donnant, je bosse donc payé et lui peux se reposer un peu car gros rythme

après je devrais bientôt passer patron, à la différence que pour l'instant pas d'employé, juste ma femme au même statut que moi, vous me direz peut être pire qu'un employé mdr, on a déjà prévu une rotation pour le bureau et si ça fonctionne bien qu'on embauche je laisserais volontiers la voiture de coté

après généralement il y a un échange entre patron et employé

il n'y a pas que des mauvais patrons, et il n'y a pas que des employés modèles.
le plus gros soucis généralement, c'est quand l'employé se croit patron et que le patron veut rester sur ses avantages d'employé !

mais comme je l'ai dit il ne faut pas généraliser.

ben voilà...bah...la terre ne va pas s'arrêter de tourner parce qu'on bosse plus ou moins, il faut savoir ce que l'on veut faire de sa vie et comment on veut la vivre...
je prêche la conscience tranquille : je fais le travail pour lequel mes clients me payent et je n'ai pas de remords à présenter la facture. Et le jour, s'il arrive, où je cèderai mon activité j'espère bien qu'elle vaudra le travail que j'y aurai investi (sans me faire d'illusions non plus tant que je ne suis pas au CAC40!!!!!!!)
Récemment j'ai pris contact avec un monsieur qui vend son affaire. Les bilans sont beuark (on ne peut pas mettre l'argent dans sa poche ET dans le bilan) et il souhaite vendre comme si les chiffres étaients bons.
La personne à qui j'ai racheté l'autoécole que je tiens actuellement m'avait fait le coup. Je ne suis pas retombé dans le panneau. Et la proposition scandaleusement basse que j'ai faite n'a pas été accueillie avec le sourire. Tant pis, e n'est pas moi qui galère pour récupérer trois sous d'une affaire qui ne prospère pas.

Le problème justement relevé, réside plus dans la dichotomie entre pédagogie (pour faire progresser se élèves) et logique comptable (pour avoir de quoi ses nourrir et payer le cas échéant ses salariés).
A ce stade je comprends que certains patrons qui sont seuls, galèrent...
Néanmoins, y en a qui ont oublié la fin de la fable de la Fontaine de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf...
Comme le dit le proverbe, vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres... (les autres pouvant être les banquiers, par exemple ;-))

ah ça...perso j'appelle ça un parvenu....un gars qui a réussi à faire de l'argent et qui a (très vite) oublié d'où il vient.
parmi le peu de patrons que j'ai eu en milieu civil (3)...ils étaient tous comme ça. J'ai eu le privilège d'avoir droit, de la part du dernier de ces messieurs, à la leçon "comment il faut apprendre aux élèves à tenir l'embrayage"...le parvenu sentait le renfermé (odeur insupportable), jamais rasé, et osait porter des costumes (de temps en temps). Bref aucune prestance.
Le plus rigolo c'était sa première leçon avec un nouvel élève : bon, j'texplique comment on tient l'embrayage et après on va sur la rocade pour passer les 5 vitesses.
Comme tu dis voivod (référence musicale?) : il vaut mieux un petit chez soi...

on-off70 a écrit:
Comme tu dis voivod (référence musicale?)

Plus que jamais ;-)


(mais je m'égare au gorille )