Image de la profession
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- loadrunnerMembre engagé
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Re: Image de la profession
Lun 24 Oct - 12:28
Pour synthétiser comme le demande laurent:
en véhicule identifiable: je n'en démords pas, ce n'est pas acceptable.
dans ma voiture perso, si on vient me faire une remarque, ma réponse est simple: balaye devant ta porte ou mets ton auréole.
en véhicule identifiable: je n'en démords pas, ce n'est pas acceptable.
dans ma voiture perso, si on vient me faire une remarque, ma réponse est simple: balaye devant ta porte ou mets ton auréole.
Re: Image de la profession
Lun 24 Oct - 15:05
Pour ma part, j'ai du mal à répondre car je n'ai jamais roulé en véhicule AE sérigraphié.
Dans mon AE précédente, j'avais bien une Peugeot 207 de fonction, avec un panneau de toit (que j'enlevais en dehors des heures de leçons) mais sans autre signe distinctif.
De toute façon, autant je ne dédaigne pas m'amuser à moto, autant je roule pépère en voiture.
Ma compagne, jeune femme qui roulait en 4L, me reprochait même d'avoir une conduite de papy, c'est pour dire...
Par contre, il m'est arrivé récemment une mésaventure qui peut rejoindre le débat en cours.
Lors d'un examen du permis A en circulation, dans la conversation avec l'inspecteur et les 3 candidats assis à l'arrière, j'ai laissé échapper qu'il pouvait m'arriver de rouler à moto à 150 km/h compteur (soit 142 réels sur ma moto) sur autoroute, bien sûr de jour, par temps clair, sur chaussée dégagée, avec un trafic faible ou nul, etc.
J'ai bien précisé que c'était ponctuel, que cela ne pouvait se faire que dans des conditions optimales, avec un minimum d'expérience, et tout ça.
Et j'attendais de l'inspecteur qu'il explique aux candidats en quoi cela pouvait être dangereux pour eux. Mais rien ! Il a juste su dire que ce n'était pas bien parce que c'est illégal.
Du coup, j'ai passé 10 minutes à expliquer pourquoi et comment la conduite devait avant tout s'adapter aux circonstances, avec un bon équipement de protection, etc.
A la fin de l'examen, l'inspecteur m'a pris à part dans son bureau pour m'expliquer qu'un examen PC n'était pas le lieu, ni le moment pour ce type de discussion.
Je l'ai admis, je me suis excusé et me suis engagé à ne pas recommencer.
Pour moi, cela devait s'arrêter là.
Je m'en suis expliqué avec mon supérieur qui a reconnu que l'attitude de l'inspecteur était hypocrite, mais a souligné que mon attitude était effectivement déplacée.
Fin de l'histoire de notre côté.
Mais la semaine dernière, j'ai appris que les IPC du centre d'examen moto en avaient fait un drame, qu'il allait y avoir une réunion de mise au point avec le délégué et que j'étais interdit d'examen pour plusieurs semaines...
Personnellement, cela ne me dérange pas de ne plus aller aux examens, je préfère rester en cours.
Mais je trouve cette réaction ridicule et disproportionnée. Surtout de la part d'inspecteurs qui sont les premiers à demander une conduite "dynamique", voire à préférer que les candidats roulent en léger excès de vitesse, allant jusqu'à ajourner des candidats qui roulent trop "mou" (ne serait-ce que de 10 km/).
Cet été, un de nos candidats a été ajourné parce que, circulant déjà à 110 km/h pour 90 km/h autorisés lors d'un dépassement sur voie rapide, il a choisi de maintenir son allure alors qu'une camionnette le serrait de près par l'arrière. L'inspecteur a estimé qu'il aurait dû encore accélérer pour se dégager...
Pour moi, c'est le règne de l'injustice et de l'hypocrisie !
Oui, un enseignant de conduite se doit de montrer le bon exemple.
Mais il serait absurde de vouloir nier qu'il nous arrive à tous de conduire parfois en excès de vitesse. Il me paraît bien plus sécuritaire d'apprendre à nos élèves à ne pas rouler en vitesse excessive, surtout à moto. Mais c'est sûr, cela demande un minimum d'arguments pédagogiques, au lieu de simplement se réfugier derrière les limitations de vitesse.
Dans mon AE précédente, j'avais bien une Peugeot 207 de fonction, avec un panneau de toit (que j'enlevais en dehors des heures de leçons) mais sans autre signe distinctif.
De toute façon, autant je ne dédaigne pas m'amuser à moto, autant je roule pépère en voiture.
Ma compagne, jeune femme qui roulait en 4L, me reprochait même d'avoir une conduite de papy, c'est pour dire...
Par contre, il m'est arrivé récemment une mésaventure qui peut rejoindre le débat en cours.
Lors d'un examen du permis A en circulation, dans la conversation avec l'inspecteur et les 3 candidats assis à l'arrière, j'ai laissé échapper qu'il pouvait m'arriver de rouler à moto à 150 km/h compteur (soit 142 réels sur ma moto) sur autoroute, bien sûr de jour, par temps clair, sur chaussée dégagée, avec un trafic faible ou nul, etc.
J'ai bien précisé que c'était ponctuel, que cela ne pouvait se faire que dans des conditions optimales, avec un minimum d'expérience, et tout ça.
Et j'attendais de l'inspecteur qu'il explique aux candidats en quoi cela pouvait être dangereux pour eux. Mais rien ! Il a juste su dire que ce n'était pas bien parce que c'est illégal.
Du coup, j'ai passé 10 minutes à expliquer pourquoi et comment la conduite devait avant tout s'adapter aux circonstances, avec un bon équipement de protection, etc.
A la fin de l'examen, l'inspecteur m'a pris à part dans son bureau pour m'expliquer qu'un examen PC n'était pas le lieu, ni le moment pour ce type de discussion.
Je l'ai admis, je me suis excusé et me suis engagé à ne pas recommencer.
Pour moi, cela devait s'arrêter là.
Je m'en suis expliqué avec mon supérieur qui a reconnu que l'attitude de l'inspecteur était hypocrite, mais a souligné que mon attitude était effectivement déplacée.
Fin de l'histoire de notre côté.
Mais la semaine dernière, j'ai appris que les IPC du centre d'examen moto en avaient fait un drame, qu'il allait y avoir une réunion de mise au point avec le délégué et que j'étais interdit d'examen pour plusieurs semaines...
Personnellement, cela ne me dérange pas de ne plus aller aux examens, je préfère rester en cours.
Mais je trouve cette réaction ridicule et disproportionnée. Surtout de la part d'inspecteurs qui sont les premiers à demander une conduite "dynamique", voire à préférer que les candidats roulent en léger excès de vitesse, allant jusqu'à ajourner des candidats qui roulent trop "mou" (ne serait-ce que de 10 km/).
Cet été, un de nos candidats a été ajourné parce que, circulant déjà à 110 km/h pour 90 km/h autorisés lors d'un dépassement sur voie rapide, il a choisi de maintenir son allure alors qu'une camionnette le serrait de près par l'arrière. L'inspecteur a estimé qu'il aurait dû encore accélérer pour se dégager...
Pour moi, c'est le règne de l'injustice et de l'hypocrisie !
Oui, un enseignant de conduite se doit de montrer le bon exemple.
Mais il serait absurde de vouloir nier qu'il nous arrive à tous de conduire parfois en excès de vitesse. Il me paraît bien plus sécuritaire d'apprendre à nos élèves à ne pas rouler en vitesse excessive, surtout à moto. Mais c'est sûr, cela demande un minimum d'arguments pédagogiques, au lieu de simplement se réfugier derrière les limitations de vitesse.
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